Selon EDF, non seulement le solaire et l’éolien sont ruineux, mais ils perturbent le réseau électrique

solaire éolien perturbent réseau
 

On savait que le solaire et l’éolien ne marchent que parce qu’ils sont subventionnés, et qu’ils coûtent très cher au consommateur et au contribuable. On savait aussi qu’ils sont intermittents : pas de vent ou de soleil, pas d’énergie. Mais on a aujourd’hui confirmation, par un rapport publié voilà un an repris par un livre, Guerre de l’Energie, que leur arrivée perturbe le réseau électrique au point d’en mettre l’efficacité et la sécurité en danger. Pourquoi ? Parce que la démagogie écologiste les a décrétés prioritaires. Autrement dit, quand, par chance, du solaire ou de l’éolien est produit très cher, le nucléaire doit lui faire toute sa place. Et les conséquences en sont mauvaises, comme l’écrit le rapport : « L’arrivée massive de nouvelles sources d’électricité renouvelables, à la fois intermittentes et prioritaires sur le réseau, a multiplié les variations de charge. Elles ne sont pas sans risque sur la sûreté du système électrique (dont le black-out) ni sans contrainte sur le fonctionnement de nos installations. A long terme, elles remettent en cause le modèle économique. (…) De souplesse de fonctionnement, la modulation s’est transformée en contrainte, le nucléaire devant faire face à la demande, seul ou avec l’hydraulique, sauf à se résoudre à employer des moyens thermiques et carbonés. » Et le rapporteur de conclure : « J’estime que la priorité donnée aux EnR, dans une complémentarité unilatérale nucléaire-EnR, conduit à des variations de puissance dont il serait d’autant plus opportun de se dispenser qu’elles ne sont jamais anodines sur la sûreté, notamment la maîtrise de la réactivité, et sur la maintenabilité, la longévité et le coût d’exploitation de nos installations. » Autrement dit, la complémentarité éolien/nucléaire relève de la propagande : avec le nucléaire et l’hydroélectrique, la France disposait déjà d’une énergie décarbonée, le développement du solaire et de l’éolien, inutile du point de vue de la ressource et dangereux du point de vue technique, est une décision de soumission idéologique à l’écologisme et de soumission économique et politique à l’Union européenne germano-centrée.