Que peut attendre Donald Trump d’une proclamation exacte et véridique des réalités de la Passion et de la Résurrection du Christ ? Dans notre monde sécularisé, pas grand-chose, ou plutôt l’hostilité du « monde » en tant que tel. Et côté positif, l’approbation d’une part – mais quelle part – des chrétiens des Etats-Unis et d’ailleurs… Pas de quoi conduire le président d’une nation aussi puissante à professer de manière aussi précise quelques vérités centrales autour de Pâques et de la Semaine sainte. C’est pourtant ce qu’il a fait, en publiant un communiqué engagé – autrement plus engagé que son discours pour le dîner de l’iftar accueilli à la Maison Blanche le 27 mars dernier.

Voici la traduction intégrale du Message présidentiel pour la Semaine sainte  :

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Message présidentiel pour la Semaine sainte de Donald et Melania Trump

En cette Semaine Sainte, Melania et moi nous associons dans la prière aux chrétiens qui célèbrent la Crucifixion et la Résurrection de Notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, le Fils vivant de Dieu qui a vaincu la mort, nous a libérés du péché et a ouvert les portes du Ciel à toute l’humanité.

Depuis l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem le dimanche des Rameaux jusqu’au Triduum pascal, qui commence le Jeudi saint par la messe de la Cène du Seigneur, suivi du Vendredi saint, et atteint son apogée lors de la veillée pascale dans la nuit du Samedi saint, cette semaine est un temps de réflexion pour les chrétiens afin de commémorer la Crucifixion de Jésus et de préparer leur cœur, leur esprit et leur âme à sa Résurrection miraculeuse d’entre les morts.

Au cours de cette Semaine sainte, nous reconnaissons que la gloire du dimanche de Pâques ne peut advenir sans le sacrifice accompli par Jésus-Christ sur la Croix. Au cours de ses dernières heures sur Terre, le Christ a volontairement enduré des souffrances atroces, la torture et l’exécution sur la Croix par son amour profond et inébranlable pour toute sa création. Grâce à sa souffrance, nous avons la Rédemption. Grâce à sa mort, nous sommes pardonnés de nos péchés. Grâce à sa Résurrection, nous avons l’espoir de la vie éternelle. Le matin de Pâques, la pierre est roulée, le tombeau est vide et la lumière l’emporte sur les ténèbres, signe que la mort n’a pas le dernier mot.

En cette Semaine sainte, mon administration renouvelle sa promesse de défendre la foi chrétienne dans nos écoles, nos forces armées, nos lieux de travail, nos hôpitaux et nos bâtiments gouvernementaux. Nous ne cesserons jamais de défendre le droit à la liberté religieuse, de faire respecter la dignité de la vie et de protéger Dieu dans notre espace public.

Alors que nous nous concentrons sur le sacrifice rédempteur du Christ, nous contemplons son amour, son humilité et son obéissance, même dans les moments les plus difficiles et les plus incertains de la vie. Cette semaine, nous prions pour l’effusion du Saint-Esprit sur notre nation bien-aimée. Nous prions pour que l’Amérique demeure un phare de foi, d’espoir et de liberté pour le monde entier, et nous prions afin de pouvoir atteindre un avenir qui reflète la vérité, la beauté et la bonté du royaume éternel du Christ au ciel.

Que Dieu vous bénisse, vous et votre famille, en cette période privilégiée de l’année et qu’Il continue de bénir les Etats-Unis d’Amérique.

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La Maison Blanche participe activement à une série d’événement afin que la montée vers Pâques soit « observée comme il se doit ».

Un message et des offices autour de Trump pour la Semaine sainte

Le tout nouveau « White House Faith Office » (bureau de la foi de la Maison Blanche), dirigé par Jennifer Korn, a annoncé la diffusion d’un vidéo-message présidentiel et de moments de prières auxquels seront conviés tous ceux qui y travaillent.

Ce Mercredi Saint aura lieu un « dîner de Semaine sainte » marquée par des prières et par la présence de leaders chrétiens, ainsi que de la porte-parole (catholique) Karoline Leavitt et d’une « pasteur » protestante. On peut s’attendre à un semblable « œcuménisme chrétien » pour l’office du Jeudi-Saint auquel participera également Donald Trump.

C’est la limite de l’exercice… Mais du moins le christianisme est-il particulièrement honoré.

Jeanne Smits