Le TDAH, une arnaque ? Un article du NYT le laisse penser

TDAH arnaque article NYT
 

Ce qui tourne autour de la santé et de la jeunesse est un véritable nid d’acronymes. Une série télévisée française à succès, HPI, vante les mérites d’une jeune femme à Haut Potentiel Intellectuel. De même le TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, en anglais ADHD) a-t-il mobilisé depuis trois décennies enseignants, psychologues et psychiatres, pour le plus grand profit des laboratoires pharmaceutiques : cette « affection » est censée frapper surtout les adolescents mâles, particulièrement entre 10 et 14 ans, incapables de se concentrer en classe et qui s’agitent. Des médicaments leur sont prescrits, en particulier la ritaline, pour améliorer leur attention. Or le New York Times (NYT) vient de publier un long article dans lequel les figures de l’ADHD-TDAH confessent qu’ils se sont trompés, les garçons traités ne présentent pas de meilleure attention à terme que les autres, les médicaments n’offrant qu’un dopage momentané. Ils reconnaissent que l’ADHD n’est pas un désordre psychologique, que le manque d’attention et l’agitation peuvent être le résultat de facteurs momentanés propres à l’enfant, stress dû à la croissance, à la famille, anxiété, etc., ou à la pédagogie (classes hétérogènes, perte d’autorité des enseignants, omniprésence des smartphones et de l’électronique, et même féminisation croissante du corps enseignant moins apte à comprendre les comportements des jeunes adolescents). Or, aux Etats-Unis, par exemple, plus d’un garçon sur cinq est diagnostiqué ADHD – et médicamenté en conséquence. Autrement dit, on aurait drogué deux générations de garçons pour rien, pour le seul ego de mauvais psys et le seul profit de l’industrie pharmaceutique ?