Il naquit au Tonkin, à Quan Anh Ha, ver 1765. Catholique, il entra au séminaire à Manille et, après avoir été ordonné prêtre, rejoignit l’ordre dominicain en octobre 1812. Il fut ensuite curé dans plusieurs paroisses au Tonkin.

En 1835, alors que les persécutions s’intensifiaient, il fut contraint de commencer à vivre dans la clandestinité. Après avoir passé un certain temps à exercer son ministère en cachette, il fut dénoncé aux autorités et arrêté. Il passa alors neuf mois enfermé dans une petite cage.

Après ce temps, il refusa de fouler aux pieds un crucifix, ce qui lui valut de violentes tortures ; il les supporta avec ce seul mot à la bouche : Jésus. Il fut ensuite déporté à la prison de Nam Dinh, au sud d’Hanoï. Il y passa encore cinq mois.

Joseph Do-quang Hien fut décapité à Nam Dinh le 9 mai 1840 après la signature d’un nouveau décret impérial qui renforçait la persécution. Il fut béatifié par Léon XIII le 27 mai 1900 et canonisé par Jean-Paul II le 19 juin 1988, dans un groupe de 117 martyrs vietnamiens.