« Ni sirène, ni gyrophares » : quand un avortoir du Planned Parenthood appelle l’ambulance pour une patiente hémorragique

sirène gyrophares avortoir ambulance
 

Une femme gît dans son sang… L’hémorragie est abondante, si abondante qu’il faut appeler les secours de toute urgence. Mais il y a un hic : la scène se déroule dans un établissement du Planned Parenthood USA dans l’Illinois, dont la réputation est sérieusement écornée même dans la presse de gauche. Chez le plus gros « fournisseur » d’avortements aux Etats-Unis, on évite soigneusement de faire remarquer au public qu’une intervention a mal tourné. Les secours ont certes été appelés – mais avec un luxe de précautions qui n’étaient pas de nature à améliorer les chances de la patiente.

« Je travaille chez Planned Parenthood et j’ai besoin d’appeler une urgence – J’ai besoin d’une… ambulance. J’ai besoin de faire transférer une patiente qui fait une hémorragie » : la retranscription de l’appel passé le 15 mai dernier à 11 h par une employée de ce Planning est précise. Du côté du « 911 », le numéro des secours aux Etats-Unis, la personne de garde se renseigne sur la gravité de l’état de cette femme de 30 ans avant d’annoncer qu’une ambulance sera dépêchée sur les lieux.

C’est alors que l’employée de Planned Parenthood s’exclame : « Est-ce qu’on pourrait l’avoir, euh – pas de sirènes, pas de gyrophares – et pourrait-elle s’approcher de la porte la plus éloignée ? »

 

Le Planned Parenthood préfère l’ambulance sans sirène

Commentaire de Troy Newman, président d’Operation Rescue : « Il n’y a absolument aucune raison valable de demander qu’aucun gyrophare ni sirène ne soit utilisé en situation d’urgence. La seule raison serait qu’on tente de minimiser ou de dissimuler le fait que sa clinique envoie une femme aux urgences. Planned Parenthood demande qu’aucun gyrophare ni sirène ne soit utilisé afin de se protéger sans scrupules de tout regard public, tandis que cette femme, dont la vie est réellement en danger, ne compte pour rien, tout comme la vie de son enfant lorsqu’elle est arrivée dans un centre d’avortement dangereux qui, à cause des pro-avortement radicaux, échappe à toute réglementation. »

L’Illinois, l’un des Etats les plus favorables à l’avortement légal aux USA, a en effet mis fin à toutes les obligations sécuritaires pesant sur les avortoirs : il n’y a plus ni normes de conduite, ni inspections. Les femmes y entrent à leurs risques et périls.

 

Le Planned Parenthood a ses priorités face aux hémorragies des patients

L’Aurora Health Center géré par Planned Parenthood dans l’Illinois compte six médecins avorteurs et pratique des interventions jusqu’à la fin du deuxième trimestre de la grossesse – plus l’avortement est tardif, plus le risque hémorragique est grand, notamment pour cause de perforation de l’utérus.

On ne connaît évidemment pas le détail de ce qui est arrivé le 15 mai dernier à cette femme victime d’une forme très particulière de « qu’en dira-t-on ». Mais ce que l’on sait, c’est qu’au cours des six derniers mois, pas moins de15 femmes ont subi des dommages au cours d’avortements pratiqués dans sept avortoirs de l’Illinois.

Et on ne parle même pas de toutes les vies perdues de leurs enfants tués avant leur naissance…

 

Jeanne Smits