La goutte d’immigration qui fait déborder les piscines et Aquaparcs

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Avec la canicule, l’émeute ordinaire devient fatigante, c’est un des effets du réchauffement, et les jeunes sont contraints de se réfugier dans les piscines et aquaparcs où ils importent leurs mœurs de sauvageons spontanés, ce qui est mal supporté par l’habitant local, les édiles et les responsables, tant en France que dans un pays limitrophe comme la Suisse. Le maire de Porrentruy, Suisse, a interdit la piscine municipale aux « Français » pour « comportements inappropriés (…), incivilités (…), non-respects des règles ». A Mornant, dans le Rhône, on a dû mobiliser un peloton de gendarmes pour extraire de la piscine des délinquants qui « se comportaient comme des sauvages ». A Arnage, dans la Sarthe, l’aquaparc sur le lac de la Gèmerie a fermé juste après son ouverture, envahi par deux cents personnes qui s’en sont pris au personnel avec des pierres, des bouteilles ou à la barre de fer. Le gérant, pour ne pas se laisser déborder, a démonté ses installations et fermé boutique. De tels faits divers se multiplient en France, désormais championne des piscines à débordement. Dans aucun des cas, fait significatif, la presse n’a parlé d’immigration.

 

Aquaparc fermé, piscine suisse interdite aux « Français »

Cela a commencé par une invasion sans autre violence que le refus de payer et l’accaparement des structures gonflables au détriment des autres usagers. Puis, dès que le gérant et les agents de sécurité ont voulu mettre de l’ordre, les « jeunes » se sont déchaîné, avec des pierres, des bouteilles, deux agents ont été poursuivis, frappés avec les barres de fer dont les sauvageons s’étaient servi pour forcer la porte. L’un a eu un doigt cassé, « ça a été un vrai débordement » raconte le gérant qui plie bagage et en reste pour ses 150.000 euros d’investissement. A la piscine de Porrentruy, dans le Jura suisse, à dix kilomètres de la frontière française, la violence est moins massive, mais plus régulière. Selon le maire Philippe Eggertswyler, « plus d’une vingtaine de personnes » ont dû être renvoyés, depuis le début de la saison, et un agent de sécurité a été « menacé et molesté physiquement ». Depuis un arrêté réserve l’accès de la piscine aux Suisses, et cette préférence nationale choque un élu RN frontalier, Christian Zimmermann, qui la juge « discriminatoire » ! On chuchote cependant à Porrentruy que 95 % des « incivilités » seraient commises par l’immigration des frontalier « français », qui « embêtent les filles, en viennent aux mains avec les agents ou encore se baignent en sous-vêtements ».

 

La France entière débordée par ces piscines à débordement

Le phénomène semble avoir gagné la Gaule entière. Dans le Bas-Rhin, le stade nautique de Colmar a fermé ses portes durant trois jours la semaine dernière, après des incidents survenus dimanche. « Un groupe d’individus a commencé à insulter notre personnel. Puis il y a eu des échauffourées. Donc, très légitimement, notre personnel a décidé d’exercer son droit de retrait », explique Eric Strauman, le maire (LR) de la commune. A Strasbourg, le même jour, la grande piscine du Wacken a subi des troubles comparables et n’a rouvert qu’avec des horaires restreints, après le même nombre de jours de fermeture. Le médiateur social a rappelé à l’ordre des perturbateurs, vite rejoints par leurs proches, qui ont blessé une maître-nageuse venue s’interposer. Il a vite été débordé, faute de personnel et son statut de secrétaire général de la CGT locale ne l’a pas prémuni contre une agression. A Colmar, les fauteurs de trouble ont menacé de revenir avec des armes.

 

Tout le monde tourne autour du pot de l’immigration

On pourrait énumérer d’autres cas sans être certain de faire un tour complet. La piscine de Fay-aux-Loges, dans le Loiret, a été fermée jusqu’à nouvel ordre, quarante « personnes » entrées sans payer ayant « bousculé d’autres usagers (…), insulté et menacé le personnel ». Un peu plus tôt au Bernard en Vendée, la fête de la musique organisée dans l’aquaparc du coin a fini en rixe avec deux hospitalisations. A Léguevin, en Haute-Garonne, la mairie a fermé la piscine pour l’été en raison de « problématiques récurrentes d’incivilités qui engendrent des coûts et des contraintes supplémentaires ». La langue de contreplaqué administrative est toujours aussi inefficace pour décrire clairement les choses, et toujours aussi naïve quand il s’agit de masquer la vraie cause de toutes ces « incivilités » qui enflent partout en France et en Europe : l’immigration, dont, en gros, personne n’a parlé.

 

Le gérant de l’aquaparc désigne les bandes. Et l’immigration ?

Seul le gérant de l’Aquaparc de la Sarthe a mangé à moitié le morceau. Il n’a pas parlé d’immigration mais a quand même décrit « une invasion de jeunes des cités ». Il n’a pas osé nommer un chat un chat, mais évoque quand même un petit félin domestique. Et il en a suggéré un peu plus en lançant : « Je ne peux pas assurer la sécurité de mes salariés. C’était Bagdad ! » Le silence gêné des médias sur l’immigration anticipe sur les souhaits exprimés par la gauche dans son dernier amendement regardant la réforme de l’audiovisuel public : l’exposé des motifs prétend interdire, dans l’interprétation d’un fait divers, de relier la violence à l’immigration. Selon ses auteurs, « une partie des médias semble servir de “haut-parleur” à des visions du monde réactionnaires, sécuritaires et racistes, centrées en particulier sur la menace que constituerait l’immigration pour la sécurité et l’unité de la nation ». Morceau d’inversion extraordinaire qui prétend justifier un amendement visant à censurer (il s’agit de taire ou de minimiser systématiquement l’immigration dans toute affaire de violence) par un souci d’honnêteté intellectuelle.

 

Une goutte fait déborder les piscines : la rousse agressant un racisé !

Dans le genre toutefois, la palme revient à la mairie de Büren dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Consciente des difficultés qu’engendre la gestion des piscines de plein air l’été, elle a lancé une campagne d’affiches intitulée « été-soleil-sécurité », afin d’éviter tout débordement et notamment les agressions sexuelles. Avec des légendes telles que « Stop ! Les attouchements sont interdits ! » Ou encore : « Personne n’a le droit de te toucher sans ton consentement. Si tu te sens mal à l’aise, tu as le droit de demander de l’aide. » Un « visuel » a choqué tout le monde : une rousse solidement charpentée met la main aux fesses d’un jeune racisé ! Quiconque suit la réalité allemande depuis la Saint Sylvestre 2016 à Cologne a le choix entre rire et pleurer. Tout récemment encore, en juin, quatre « réfugiés » syriens adultes ont commis des attouchements sur huit jeunes baigneuses de 11 à 17 ans dans une piscine de Gelnhausen, dans la Hesse. Cependant l’inversion et le mensonge à propos d’immigration n’ont pas de borne : le maire, Christian Litzinger a excusé les pauvres migrants : « Par forte chaleur, les esprits peuvent parfois s’échauffer. » Ach, le réchauffement climatique, gross malheur !

 

Pauline Mille