Mounia Merzouk, la mère du jeune délinquant Nahel Merzouk qui trouva la mort le 27 juin 2023 d’une balle, après avoir refusé d’obtempérer à un contrôle routier alors qu’il conduisait sans permis, une voiture « prêtée » immatriculée en Pologne, vient de réclamer « la peine de mort » pour le policier qui a tiré sur l’adolescent. « Je souhaite de tout mon cœur qu’au moins un policier prenne la peine de mort », a-t-elle lancé ce samedi 12 juillet lors d’une marche en mémoire d’Adama Traoré, jeune criminel lui-même mort d’un malaise après avoir tenté d’échapper à son arrestation par les gendarmes, organisée par sa sœur Assa Traoré en 2016. On ne saurait en vouloir à des femmes proches des défunts de leurs sentiments pour ceux-ci, mais on doit leur reprocher leur peu de respect pour la réalité d’une part, la loi et ses serviteurs d’autre part, et le fait qu’elles se veulent les pasionarias frénétiques de causes injustes qui contribuent fortement à promouvoir la haine dans une France divisée. Avec hélas la complaisance de certains juges et des médias.
Le policier sans intention de tuer, Merzouk avait la haine
Il y a un mouvement fort de division communautariste inquiétant en France, qui peut mener à la guerre civile. Ce début d’été en porte plusieurs marques : attaques de bandes prédatrices sur les piscines et autres lieux de détente (avec débordements à l’étranger, en Suisse notamment), rixes autour d’événements sportifs, casse et incendie à l’occasion de la fête nationale. Certains Français ne sont pas contents de la France et s’en prennent à son patrimoine, ses symboles, ses forces de l’ordre. C’est dans ce contexte que le parquet de Nanterre a décidé d’envoyer devant les Assises de Hauts-de-Seine en 2026 Florian M., l’auteur du tir, pour « meurtre ». Cette décision démagogique destinée à plaire en banlieue a surpris non seulement les policiers, mais tous les familiers de l’enquête : celle-ci a établi, et la reconstitution des faits a confirmé, que les témoignages donnés par les passagers de Nahel Merzouk étaient faux, et que le tir n’a été mortel que par une déviation causée par le démarrage brutal et volontaire de la victime : la « présomption de faits » qui établirait selon le Parquet « l’intention homicide », n’existe donc pas : l’arme n’était pas dirigée vers le thorax de Nahel Merzouk, et la qualification choisie par la justice n’est qu’une marque d’acharnement contre le policier, dans un esprit de soumission aux délires communautaires.
Les « petits anges » de la mort haïssent la France
Il est utile de rappeler l’affaire à ce propos. Nahel Merzouk conduisait ce matin-là comme un bolide, sans permis, une Mercédès de prix immatriculée en Pologne, comment, par qui ? Repéré, il est pris en chasse par la police, refuse une première fois d’obtempérer, manque provoquer plusieurs accidents, se trouve freiné par un embouteillage, les policiers s’approchent, il refuse encore tout contrôle et redémarre malgré les admonestations, provoquant le tir. Ce « petit ange » (selon M’Bappé), ce « oui-oui » (selon Monia Merzouk), était copieusement inscrit au fichier des antécédents judiciaires pour délits routiers, usage et détention de stupéfiants, et avait été déjà arrêté deux fois pour refus d’obtempérer, avec garde à vue. C’était donc sans mystère un délinquant en délicatesse avec la police, qui mettait sans complexe en danger la vie des autres et qui a perdu la sienne dans le malheureux accident qu’il avait provoqué. Pour qui jugerait le tir de Florian M. excessif ou hors de propos, il faut rappeler que ce policier de 38 ans a l’expérience des armes à feu d’une part, il fut militaire en Afghanistan, et que d’autre part, à cause de décennies de laxisme, le contrôle routier devient la mission la plus dangereuse de la police et le refus d’obtempérer très grave : il en advient un toutes les dix-sept minutes en France, provoquant morts et blessures.
Merzouk, Traoré, pasionarias de la Révolution
Du point de vue de la paix sociale, ce qu’il y a de grave, dans cette affaire, c’est que, déformée par une part des médias, et avec la complicité de la justice, elle a servi de prétexte à des émeutes monstrueuses qui ont durablement dévasté des villes entières. A cette occasion, la mère de Nahel, Mounia Merzouk, a joué le rôle détestable de pasionaria des banlieues, attisant la haine. Lors de la marche blanche organisée juste après la mort de son fils, elle ne s’était pas conduite en mère accablée, mais en agitatrice révolutionnaire. Sa posture justifiait les émeutes qui suivirent. Il faut comprendre qu’émeutes et refus d’obtempérer font partie d’un même refus de la France, mû par une haine profonde de ce qui la représente, la police étant au premier rang. Dans cette haine, la tristesse liée à la mort de Nahel Merzouk tient peu de place, mais la dangereuse malhonnêteté de sa mère est d’instrumentaliser la pitié naturelle qu’elle inspire.
Traoré, le clan des polygames et ses menaces de mort
Encore pire à cet égard est l’attitude d’Assa Traoré, véritable pasionaria du ressentiment anti-France, sœur d’Adama Traoré, jeune mort après son interpellation par des gendarmes le 19 juillet 2016 à Persan dans le Val-d’Oise. Né en 1992 à Paris d’un père malien qui a eu 17 enfants de 4 épouses, dont Oumou sa mère, et le laisse orphelin à sept ans, il a très vite accumulé les délits, recel, violences volontaires contre les forces de l’ordre, outrage à agent public, extorsion avec violences, menaces de mort, conduite sans permis, usage de stupéfiants et vols à la roulotte. Deux fois incarcéré, il est accusé de viol par un codétenu à la maison d’arrêt d’Osny. La commission d’indemnisation indemnise la victime et considère comme « établie » la « matérialité des faits ». Adama Traoré, touché par plusieurs maladies (seront évoquées à l’expertise drépanocytose, cardiomyopathie, cardiomégalie sarcoïdose), opère volontiers avec son frère Bagui (aujourd’hui condamné), que les gendarmes interpellent à Beaumont-sur-Oise pour « extorsion de fonds avec violence » le 19 juillet 2016.
La complicité du système avec les pasionarias déjantées
Or, si celui-ci se laisse faire, « calme », Adama Traoré s’enfuit en courant, il porte sur lui 1.330 euros en liquide et du cannabis. Rattrapé une première fois, il bouscule le gendarme qui l’attrape et prend la fuite. Rattrapé une deuxième fois, il est menotté mais un individu survient, frappe le gendarme et Adama s’enfuit une troisième fois. Enfin, grâce à la radio, une patrouille lui met la main dessus chez un particulier où il s’est réfugié à bout de souffle : trois gendarmes le maîtrisent. Un peu plus tard, il meurt durant son transfert. Assa Traoré et ses amis vont remuer ciel et terre, demander et obtenir d’innombrables expertises, agiter les médias et organiser des manifestations pour faire passer l’idée que d’insupportables violences policières ont tué le jeune homme. Ils iront même jusqu’à inventer que les gendarmes ont agi par racisme, alors que deux d’entre eux sont Antillais. Or le dossier est clair : sans doute les gendarmes ont-ils arrêté Adama Traoré sans aménité, mais tant ses fuites répétées que ses antécédents le justifiaient. Et ils n’ont commis aucun acte disproportionné lors de son arrestation. C’est Adama Traoré qui, étant donné sa fragilité corporelle, a provoqué, en prenant le risque de la fuite par une température élevée, a provoqué le « coup de chaleur » dont il est mort, ce qui a été sanctionné d’un non-lieu pour les gendarmes en juillet 2023.
Bien éduqués à la haine de la France
Dans les deux cas, comme aussi dans celui du jeune Théo Luhaka, multi délinquant auquel François Hollande président avait rendu visite en grande pompe alors qu’il avait été blessé lors d’une rébellion contre la police, qu’il accusait de viol, on voit la manie mortelle d’une part de l’appareil d’Etat et de ses élites, de prendre parti contre les forces de l’ordre d’une part, et contre le bon sens de l’autre. Car il est facile de constater en feuilletant le dossier que la famille polygame Traoré était un nid de délinquance dont Assa, la sœur et cheftaine, s’est servie pour faire son ascension sociale, en se construisant un personnage de pasionaria de la Révolution (et de la mode, elle a signé un contrat avec les chaussures de luxe Louboutin). Même transparence pour Luhaka. Et même chose pour la famille Merzouk. Mounia Merzouk, la mère, a revendiqué, lors de la marche pour la mémoire d’Adama Traoré, avoir « très bien éduqué » son petit Nahel. Voilà qui vaut d’être noté : conduire des voitures volées à toute vitesse, se gaver de drogue, refuser d’obtempérer, fait partie selon elle, de la bonne éducation. La bonne éducation à la haine de la France, dont les effets se multiplient aujourd’hui en France.