Letitia James, démocrate radicale (c’est-à-dire, en Amérique, d’extrême gauche) et occupant le poste de procureur général de l’Etat de New York, avait fait infliger par le juge Merchan une pénalité de 464 millions de dollars à Donald Trump parce que celui-ci aurait surévalué des biens afin d’obtenir des prêts bancaires. Cette affaire s’inscrivait dans une campagne judiciaire visant à plomber sa campagne de 2024 pour la Maison Blanche. Condamné, Trump devait payer, avec les intérêts, 515 millions. Or, ni les prêteurs ni les assurances n’ont subi la moindre perte, et les juges de la Cour suprême ont cassé la pénalité, qu’ils tiennent pour « excessive ». Selon eux, Letitia James avait le droit de faire sanctionner Trump pour éviter une « fraude commerciale », non celui de faire prononcer une « lourde amende punitive ». Sur CNN, Elie Honig, ancien procureur fédéral, a déclaré : « C’est une victoire majeure pour Donald Trump, quelle que soit la manière dont on l’aborde, et c’est une critique cinglante pour… James. » Les professeurs de droit Jonathan Turley et Alan Dershowitz ont ajouté que le juge Merchan, donateur de la campagne de Joe Biden, qui déteste Trump, avait complètement mal géré l’affaire. « L’accusation s’est livrée à des violations flagrantes » que Merchan – dont la fille travaillait pour la campagne du président Joe Biden – n’a rien fait pour arrêter. Dershowitz a qualifié le verdict de Merchan de « scandaleux, contraire à l’éthique, illégal et mesquin », et de « début d’une militarisation du système judiciaire pénal ». Les jurés, a-t-il déclaré, « ont été triés sur le volet par le juge et le procureur pour être anti-Trump ».