Les Instituts nationaux de la santé (NIH) ont confirmé le non renouvellement de 17 projets de recherche sur les « tissus fœtaux humains » récemment mis au jour par le groupe de veille gouvernementale White Coat Waste Project, qui a attiré l’attention sur le fait que 22 millions de dollars d’argent public avaient financé ces recherches en 2024. La plupart des projets semblent avoir été approuvés à l’ère Biden et comportaient l’utilisation de tissus fœtaux issus d’avortements, notamment en vue d’expériences visant à greffer des tissus fœtaux, tels que des organes, sur des souris. Sous l’administration Trump, il est donc possible de s’opposer efficacement à ce type de recherches qui s’appuient sur la récupération de tissus et d’organes sur des enfants à naître après leur mise à mort violente.

L’annonce des NIH intervient alors que les élus fédéraux républicains travaillent à l’interdiction généralisée du financement de la recherche utilisant des tissus fœtaux humains dans le budget de l’année fiscale 2026.

Le financement par les NIH de recherches immorales stoppé sous Trump

Les Instituts nationaux de la santé ont publié à ce sujet un communiqué qui est un véritable modèle de langue de bois à la suite d’une question posée par Breitbart :

« Les NIH prennent cette question très au sérieux et restent attachés aux normes éthiques les plus élevées en matière de recherche. Les subventions mentionnées, initiées sous l’administration Biden, ne seront pas renouvelées. Les NIH obéissent à leur engagement à respecter la valeur de la vie humaine et à garantir que les recherches financées par le gouvernement fédéral soient menées de manière responsable et transparente. Nous examinons activement ces questions et prendrons toutes les mesures nécessaires pour que nos politiques reflètent cet engagement. »

Bien sûr, sous Biden, ce qui les fait reculer d’horreur aujourd’hui était parfaitement éthique alors… En tout cas, personne n’avait imaginé que de telles recherches puissent poser un quelconque problème en matière de recherche. Mais – et c’est tant mieux – lé décision de retirer les subventions a été prises dès le lendemain de l’alerte lancée par le groupe White Coat Waste (gaspillage en blouse blanche), principalement attaché à l’arrêt des expériences « cruelles » sur les animaux vivants. Parmi celle-ci, l’implantation de tissus fœtaux humains pour « construire » des organes « humanisés » ou pour obtenir des « souris humanisées » ont particulièrement interpellé WCW.

Utiliser des bébés avortés pour « humaniser » des souris…

Donald Trump avait interdit la subvention des recherches sur les tissus fœtaux, assortissant la mesure d’une interdiction d’utiliser les corps de bébés avortés dans de nouveaux projets intra muros des NIH. Les dépenses associées des NIH ont connu une baisse de 50 % depuis lors. Le Département de la santé de l’administration Biden avait annulé cette décision et c’est Robert F. Kennedy Junior qui lors de sa procédure de confirmation par le Sénat des Etats-Unis a promis l’arrêt complet des subventions.

L’engagement pris par les NIH concrétise aussi une assurance donnée par le nouveau directeur du NIH, Jay Bhattacharya, lors de son audition de confirmation en mars. Il déclarait alors : « En matière de santé publique, nous devons nous assurer que les produits de la science sont éthiquement acceptables pour tous. Disposer d’alternatives qui ne soient pas en conflit éthique avec les lignées cellulaires fœtales n’est donc pas seulement une question d’éthique, mais aussi une question de santé publique. »

Jay Bhattacharya, faut-il le rappeler, s’était distingué au moment de la crise du covid en contestant, dès la prise des premières mesures contre la pandémie, le principe de soumettre à un confinement strict l’ensemble de la population.

Jeanne Smits