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Le 24 septembre est une date bien plus « historique » que le 10, qui était censée marquer le « blocage » de toute la France. Ce qui a été bloqué le 24, c’est la progression apparemment irrésistible de l’éolien en mer : le ministère des Finances a reconnu qu’il y avait zéro (0) entreprise répondant à l’appel d’offre publique pour la construction du parc d’éoliennes prévu au large de l’île d’Oléron, en Charente maritime. Les 9 candidats se sont officiellement retirés, parce que la chose n’est pas viable du point de vue économique. Le projet prévoyait d’installer d’ici à 2030 35 à 70 éoliennes, d’une puissance cumulée de 0,5 à 1 GW. Et éventuellement un second parc, posé ou flottant, d’une puissance d’au plus 1 GW. Avec un coût global estimé entre 1,5 et 3 milliards d’euros. Or l’Etat, au lieu de subventionner grassement l’éolien et de lui laisser vendre plein pot son énergie intermittente, avait fixé un prix plafond. Le représentant de la société espagnole iberdrola, initialement candidate, avait naïvement reconnu : « A ce prix là, on ne sait pas faire », avouant ainsi que les prix et coûts de l’éolien sont ordinairement artificiels. Ajoutons que du point de vue technique et écologique, le projet était une absurdité : situées à 40 kilomètres des côtes, les éoliennes devaient aller chercher leur socle à 70 mètre de profondeur. Merci pour le plateau continental.