Cinq ans après, l’Azerbaïdjan reste le seul pays au monde à garder ses frontières terrestres fermées conformément à la loi votée en 2020 pour freiner la diffusion du covid (avec le succès que l’on sait), bien que les restrictions aient été levées partout. Un bel exemple de la permanence de l’absurdité administrative. Le Premier ministre Ali Asadov a signé le 22 septembre un décret prolongeant jusqu’au premier janvier 2026 le « régime spécial de quarantaine » en vigueur. Les autorités justifient cette politique frontalière par la nécessité de « prévenir la propagation du coronavirus et ses potentielles conséquences négatives ». Est-ce un prétexte pour mieux surveiller l’immigration ? Ou quoi d’autre ?