Le nombre de jeunes s’identifiant comme transgenres et « non-binaires » sur les campus américains est en chute libre, tout comme celui des jeunes qui n’estiment pas avoir une identité sexuelle définie. L’hétérosexualité revendiquée a quant à elle connu un bond de 10 points depuis 2023, alors que l’homosexualité reste stable. Serait-ce le début de la fin de la contagion ? On a constaté en effet ces dernières années une corrélation entre la mise en avant de la thématique « LGBTQ » et la montée des « orientations sexuelles » baroques chez les jeunes qui a commencé en 2010 pour s’inverser, donc, en 2023.
Ainsi, la part des étudiants d’université se déclarant transgenres a été divisée par deux depuis son plus haut point en 2023, passant de 7 % cette année-là à moins de 4 % aujourd’hui. Par ailleurs, l’hétérosexualité est proportionnellement plus importante chez les étudiants de première année que chez leurs aînés, ce qui laisse penser que la tendance va s’installer de manière encore plus nette.
Les non-binaires divisés par deux sur les campus américains
Selon le professeur Eric Kaufmann, auteur du rapport et membre du Centre for Heterodox Social Science (sic !), la nouvelle donne ne semble pas corrélée avec une utilisation moindre des réseaux sociaux, un réveil religieux, une orientation plus à droite sur le plan politique, ou un moindre soutien à l’idéologie woke, tout cela étant « resté stable », dit-il, de 2020 à 2025. Il existe, selon l’auteur, des éléments de preuve pour dire que l’amélioration de la santé mentale a joué un rôle dans la baisse de l’identification « BTQ+ ». Il estime cependant que l’émergence de l’idéologie woke a pu avoir un rôle déclencheur quant à la montée de l’identification non binaire.
Se fondant sur de multiples enquêtes, Kauffman observe que la plupart de celles menées chez des populations dans des environnements d’« élite » font état de cette chute, même si les chiffres diffèrent quelque peu de l’une à l’autre. Mais dans tous les cas, on a affaire à une réduction de moitié. Les échantillons de milieux plus ordinaires ne montrent pas vraiment d’évolution, mais la proportion de personnes non-binaires revendiquées y est nettement plus basse.
L’auteur se demande si les catégories « trans » et « queer » ne sont pas en train de passer de mode, spécialement chez les jeunes issus des « élites ».
Le déclin s’accompagne d’une meilleure santé mentale
Kaufann souligne que les enquêtes montrent que les jeunes LGBT font systématiquement état d’une moins bonne santé mentale que les jeunes hétérosexuels. Il se refuse à aborder la question de savoir si l’appartenance « LGBT » est cause de santé mentale, notamment par le stress minoritaire, ou parce que la santé mentale fait que les individus deviennent « LGBT ».
Pour ce qui est de la santé mentale, elle a connu une détérioration depuis les années 2010 pour atteindre un pic après la pandémie en 2021. Les choses vont mieux depuis 2023.
Eric Kaufmann conclut : « L’avenir nous dira si la baisse substantielle de l’identification BTQ+ se poursuivra chez les jeunes Américains. Si tel est le cas, cela représentera un changement culturel post-progressiste majeur et inattendu dans la société américaine, en décalage flagrant avec les attentes des observateurs culturels de gauche dans les établissements d’enseignement et les médias dominants. »
En France, l’idéologie transgenre accélère : il sera intéressant de voir ce qu’il en résulte…
La publication de cette étude a en tout cas réjoui Elon Musk, dont ce message sur X a été vu plus de 6,5 millions de fois en moins de trois heures :
« L’horrible illusion a finalement été brisée, avec des répercussions croissantes pour les Mengele des temps modernes qui ont mutilé des enfants. La vérité manifeste est que l’on peut changer son apparence et sa tenue vestimentaire avec plus ou moins de succès, et je ne m’oppose pas à ce que des adultes consentants et pacifiques le fassent, mais on ne peut jamais vraiment transformer un homme en femme ou une femme en homme. C’est biologiquement impossible. »