Au Royaume-Uni, le gouvernement travailliste de Keir Starmer est accusé par l’opposition conservatrice d’avoir entraîné l’abandon des poursuites contre deux Britanniques soupçonnés d’avoir transmis des informations sensibles à la Chine.

Au mois de septembre, le parquet a ainsi abandonné les charges qui pesaient contre les deux hommes, une décision justifiée plus tard par le procureur au motif que le gouvernement n’avait pas fourni des « éléments essentiels » et surtout n’a pas fourni les preuves que la Chine représente « une menace active à la sécurité nationale ». Les travaillistes tenteraient de ménager Pékin pour renforcer leurs échanges commerciaux.

L’opposition dénonce une « dissimulation » et une potentielle grave atteinte aux intérêts britanniques. Keir Starmer assure pour sa part que seraient publiées « toutes les déclarations des témoins du gouvernement » pour prouver sa bonne foi.