C’est la part du déclin industriel britannique dans la baisse des émissions de CO2 en Grande Bretagne. Nick Timothy, ministre fantôme de l’Energie (conservateur) anglais, a commandé une étude fondée sur les données du système britannique d’échange de quotas d’émission, et sa conclusion est sans appel : 15 % de la réduction des émissions de gaz à effet de serre proviennent simplement de… la fermeture des usines à forte consommation d’énergie, telles qu’aciéries, cimenteries, briqueteries, verrerie, etc. Autrement dit, l’objectif « net zero » entraîne directement la « désindustrialisation », ce qui est d’ailleurs, nos lecteurs le savent, l’objectif de la politique environnementale fondée sur le mythe du réchauffement du climat par l’homme : mais il était bon que cela soit mesuré. M. Timothy a déclaré : « Les données du système britannique d’échange de quotas d’émission montrent le déclin de l’industrie britannique, avec environ 116 fermetures d’usines liées à la baisse des émissions. Cela représente une baisse de 15 % depuis 2004, la majorité des fermetures étant survenues après 2019, date à laquelle la neutralité carbone d’ici à 2050 est entrée en vigueur. » Ceci est confirmé par les dernières statistiques gouvernementales, publiées en juillet par le Département de la sécurité énergétique et du zéro émission nette d’Ed Miliband, qui ont révélé que la consommation d’énergie industrielle a chuté de 45 % depuis 2000. Timothy déplore que « pendant que les ministres écrasent l’accélérateur de la décarbonisation, l’industrie britannique trinque ». Et la Chine brûle son charbon.











