La Phrase : « C’est une des choses les plus terrifiantes que j’ai vues de toute ma vie »

 

Tel est le commentaire qu’a fait Nigel Farage, le patron du parti de la Réforme, en qui les sondages voient le prochain Premier ministre britannique, après le défilé menaçant à Londres samedi dernier de milliers de militants, tous des hommes, cagoulés et pour beaucoup vêtus de noir. Le paradoxe est que la manifestation de l’UKIP, elle, avait été interdite. Les musulmans portaient des drapeaux de la Palestine et du Bangladesh. Le port des cagoules, selon un dirigeant communautaire qui s’est exprimé sur place, visait explicitement à ne pas se faire repérer par la police et la justice : « Pas de visage, pas de procès. » Selon des témoignages, ces slogans auraient été scandés : « Nous honorerons tous nos martyrs. » Ou : « Allah Akbar. Les sionistes sont hors de nos rues. » Nigel Farage a encore observé : « C’était comme une armée d’invasion étrangère marchant dans nos rues. » Non sans espérer : « Peut-être qu’un jour, la gauche égarée se réveillera et réalisera qu’elle a fréquenté des compagnons de lit très étranges. »