L’administration Trump envisagerait de mettre fin au rôle des Nations unies en matière d’admission des réfugiés aux Etats-Unis. Selon le New York Times, un rapport qui doit être remis à la Maison Blanche propose que ce soient les ambassades américaines, et non l’ONU comme c’est le cas depuis longtemps, qui déterminent quelles sont les personnes pouvant prétendre au statut de réfugié. Ce changement permettrait aux Etats-Unis d’exercer un contrôle plus conforme à ses intérêts.
En outre, selon plusieurs médias mainstream américains, administration Trump envisage de réduire le plafond d’accueil de réfugiés pour l’exercice 2026 à 7.500, à comparer au chiffre de 125.000 fixé par l’administration Biden pour l’exercice 2025. Dès le premier jour de son retour au pouvoir, Donald Trump a signé un décret suspendant temporairement le programme américain d’admission des réfugiés. S’il est vrai que des tribunaux fédéraux de rang inférieur ont partiellement bloqué cette mesure, le principe en est posé et pourrait être mis en œuvre.
Pour Trump, l’ONU ne doit pas gérer l’accueil des réfugiés aux USA
Mettre l’ONU sur la touche dans ce domaine constituera, si la mesure se concrétise, une double victoire contre le mondialisme. D’abord, cela permettra d’inverser la politique d’immigration massive mise en place par Biden en redonnant aux Etats-Unis eux-mêmes le pouvoir de dire selon ses propres critères qui a vraiment besoin d’être accueilli comme réfugié.
Mais aussi, et peut-être surtout, il s’agirait d’un nouveau pas vers le rétablissement de la souveraineté nationale face aux institutions supranationales comme l’ONU qui tente de redessiner le monde à travers ses multiples programmes d’ingérence dans les politiques nationales.











