Bill Gates ferait-il marche arrière sur le climat ?

 

La levée de boucliers qui a accueilli la proposition de Bill Gates de s’attacher désormais davantage à compenser les effets néfastes du réchauffement climatique, plutôt que de lutter contre ce dernier, laisserait presque croire à la sincérité des uns et des autres. Il vient de publier un message sur son blog où il récuse « la vision apocalyptique du changement climatique ». Et on se demande un peu pourquoi…

« Même si le changement climatique aura des conséquences graves, en particulier pour les populations des pays les plus pauvres, il n’entraînera pas la disparition de l’humanité », a-t-il déclaré, minimisant le discours alarmiste officiel colporté depuis des années. « Les gens pourront vivre et prospérer dans la plupart des endroits de la planète dans un avenir prévisible » – y compris grâce au financement de la propagande à coups de millions par le milliardaire Gates lui-même.

 

La marche arrière de Bill Gates affole les alarmistes

Jeffrey Sachs, directeur du Columbia University Center for Sustainable Development et de l’Institut de la Terre, partisan de l’avortement, consultant spécial auprès du secrétaire général des Etats-Unis, mais néanmoins bien vu désormais dans les milieux de droite pro-russes en raison de sa convergence avec Poutine, a jugé la nouvelle position de Bill Gates « dénuée de sens, vague, inutile et prêtant à confusion ». Ce sont les deux objectifs qu’il faut poursuivre, affirme-t-il, ajoutant qu’ils peuvent parfaitement être mis en œuvre tous deux.

D’aucuns assurent que ce virage pris par Bill Gates correspond à une volonté de rester dans les bonnes grâces de Donald Trump, qui a clairement rompu avec le discours sur le climat et les dépenses et entraves afférantes.

Mais n’y aurait-il pas une autre raison, la même qui a été invoquée il y a quelques jours pour justifier la remise en route d’une centrale nucléaire dans l’Iowa pour assurer les besoins de l’intelligence artificielle ? Celle-ci est en effet vorace en énergie ! Or l’IA, et la surveillance de plus en plus tatillonne de l’humanité, qui lui est voisine, sont sans doute des projets plus importants du point de vue mondialiste que la lutte contre le réchauffement. S’il faut pour cela brûler plus de pétrole, eh bien soit !

 

Bill Gates propose de prévenir les risques climatiques

C’est d’autant plus vrai que le discours sur le réchauffement climatique d’origine anthropique relève d’une peur créée et exploitée à des fins politiques, plutôt que d’une réalité vérifiée. L’important est ce que tout cela sous-tend : une politique hostile à l’homme et porteuse d’objectifs mondiaux bien précis.

Il y a fort à parier qu’on ne laissera pas l’humanité en pénurie d’électricité : sans IA, sans internet et sans courant électrique suffisant, elle risquerait de redevenir libre.

 

Anne Dolhein