Un économiste dénonce « l’auto-euthanasie » britannique par l’avortement

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L’auto-euthanasie par l’avortement. C’est ainsi que l’économiste Philip Pilkington désigne la réalité actuelle au Royaume-Uni, dont il affirme qu’il est engagé dans un déclin volontaire de sa population autochtone. De fait, les conceptions y demeurent stables, alors même que les avortements ne cessent d’y augmenter depuis 2022, selon les dernières estimations. Alors que le niveau de vie baisse et que l’inflation reste importante, dit-il, on pourrait ajouter le poids croissant de la fiscalité sous le gouvernement travailliste de Keir Starmer. Pilkington assure que la croissance de la population nécessaire au maintien d’une économie stable dépend désormais de l’immigration plutôt que des naissances.

Il a développé son raisonnement dans un fil sur X, où il affirmait lundi : « On a désormais de fortes raisons de croire que le peuple britannique commence à limiter de manière agressive sa propre reproduction. »

Il a ainsi cité la montée en flèche des « IVG » : 271.000 femmes se sont fait avorter en Grande-Bretagne en 2022, contre 306.000 en 2024 (et 186.000 en 2019). « On constate une aversion massive à porter les bébés à leur terme », note-t-il. De fait, la somme des naissances et des avortements y est à peu près stable depuis 2022.

 

L’auto-euthanasie du peuple britannique

Pilkington rejette l’interprétation selon laquelle cette forte montée des avortements correspond à la plus grande facilité d’accès aux pilules abortives par voie postale depuis la crise du covid. Pour lui, il n’est pas concevable qu’une telle augmentation des avortements en l’espace de quelques années soit simplement due à la paresse des femmes qui n’ont pas pris le chemin d’une clinique. En outre, la plus forte augmentation s’est produite entre 2021 et 2022, année qui a vu 50.000 avortements supplémentaires, alors que la réglementation pour les pilules abortives a été modifiée en 2020.

Si le taux de natalité baisse, ce n’est pas non plus en raison d’un désintérêt pour les relations sexuelles, notamment en 2020 et 2021, assure-t-il. Le taux de conception est resté stable et les ventes de préservatifs ont été semblables à celles des années précédentes.

Il accuse plutôt « une forte baisse du niveau de vie, principalement due à la flambée des coûts énergétiques et à la hausse de l’inflation », qui a poussé les Britanniques « à commencer à s’auto-euthanasier ».

 

L’avortement augmente bien plus vite que les conceptions, selon un économiste

Il faut également rappeler que l’ancien Premier ministre Boris Johnson a avoué avoir permis à un flux massif immigrés d’entrer dans le pays parce que le Trésor britannique lui avait affirmé que sans cela l’économie s’écroulerait. C’est bien la preuve que son hypothèse concernant le rétrécissement de la population autochtone est exacte, selon Pilkington

Voilà qui fait penser au « grand remplacement »…

Et si cela est vrai, l’augmentation des coûts de l’énergie et de l’inflation par l’effet conjugué de la politique de la crise covid et de la « transition verte », toutes deux volontaires, pourrait bien être un outil utilisé à une fin bien précise.

 

Jeanne Smits