La direction générale des finances publiques a publié le 18 novembre une note où l’on apprend que le dixième décile des foyers fiscaux, les 10 % les plus riches, payent les trois quarts de l’impôt sur le revenu, tandis que les plus pauvres, appartenant aux cinq premiers déciles, ont reçu de l’argent du fisc (notamment grâce aux mécanismes de crédit ou de réduction d’impôt). 41,5 millions de foyers ont rempli une déclaration sur les revenus perçus en 2024, mais seuls 19,6 millions ont versé un impôt net. La DGFiP intitule élégamment sa note : « L’impôt sur le revenu 2024 a été plus dynamique que les revenus », ce qui signifie que la ponction fiscale s’accroît, et que le produit de l’impôt sur le revenu croît (beaucoup) plus vite que le revenu. En 2024, il s’est accru en effet de près de 10 % sur 2023 ! 60 % de cette augmentation étant due au seul dernier décime dont l’impôt moyen atteint 16.395 euros par foyer – s’élevant à 73.000 pour le dernier centième, et à 312.000 pour le dernier millième. Le mythe socialiste selon lequel les riches ne payent pas l’impôt qu’ils devraient n’a pas de fondement réel.











