Alors que l’INED a récemment confirmé une surmortalité relativement faible du covid (Jeanne Smits nous en parlait ici, sur RiTV), une nouvelle étude met le doigt sur un nœud central inavouable et d’ailleurs toujours inavoué par les instances scientifiques officielles : le lien entre vaccination contre le covid et fécondité.
La chercheuse danoise Vibeke Manniche avait déjà étudié le cas de la République tchèque. Les Etats-Unis, cette fois, sont l’objet d’analyses précises qui aboutissent à un constat mécanique : la vaccination contre le covid a été associée à près de 70.000 naissances vivantes de moins en 2023. Soit les injections ont rendu des dizaines de milliers de femmes infertiles, soit elles ont causé la mort de dizaines de milliers de fœtus, ou les deux à la fois.
Quoi qu’il en soit, les agences sanitaires officielles doivent cesser de répéter en boucle qu’il n’existe pas de preuve solide qu’un vaccin anti-covid réduit la fertilité humaine de façon durable. En réalité, la seule certitude est qu’elles refusent, par principe, de s’interroger plus avant sur les causes de la baisse généralisée dans tout l’Occident du taux de fécondité. Nombre de facteurs peuvent intervenir dans cette chute dramatique qui touche tout particulièrement l’Europe. Mais ce n’est pas une bonne raison pour nier a priori toute implication de la vaccination.
La chute dramatique du taux de fécondité en Occident
Les années passent, depuis l’irruption dans nos vies de la crise covid. Et les statistiques interrogent, effectivement, de plus en plus. Regardons le taux européen de fécondité : entre 2010 et 2021, il a oscillé entre 1,51 et 1,57 (2021 marquant majoritairement la naissance d’enfants conçus avant la première vague de vaccination). La chute débutant en 2022 est spectaculaire : 1,46, puis 1,38 en 2023. Et l’Europe ayant comptabilisé moins de naissances en 2024, il y a fort à parier que la baisse s’est poursuivie.
En France, on a perdu 11 points entre 2016 et 2020, affichant donc une baisse très progressive, mais on en a perdu presque le double entre 2020 et 2024, pour atteindre le triste chiffre de 1,62 enfants par femme, soit le plus bas historique depuis près d’un siècle. Et, on vient de l’apprendre, les neuf premiers mois de cette année 2025, la natalité en France a encore baissé de 2,3 % par rapport à 2024.
Aux Etats-Unis, la chute est moins sévère. On a même observé une légère hausse de l’indice synthétique de fécondité (ISF) en 2021, passant de 1,64 l’année précédente à 1,66 enfant par femme au cours de sa vie reproductive. Mais juste après, le nombre de naissances vivantes a commencé à chuter, et l’ISF est tombé de 1,65 en 2022 à 1,60 en 2024.
70.000 naissances en moins selon une étude américaine
Des responsables, on en pointe beaucoup ! De l’inflation à la hausse des prix de l’immobilier, en passant par la baisse du taux d’activité, l’anxiété due au contexte, etc. Mais du vaccin anti-covid qui a touché, dans les pays développés, près de 80 % de la population, on ne parle jamais.
Le professeur norvégien Jarle Aarstad s’est nouvellement penché sur le cas américain, et a étudié les données des CDC relatives aux vaccinations et aux naissances dans 566 comtés américains, représentant une population totale de près de 260 millions d’habitants, un bon échantillon pour extrapoler à l’échelle nationale. Pour lui, c’est clair : non seulement le vaccin contre le covid a causé des centaines de milliers de décès, mais il a également réduit le nombre de naissances vivantes.
Il y a une association négative fortement significative entre le taux de vaccination à la fin de 2022 et le nombre de naissances vivantes en 2023 par rapport à 2018-2019. Autrement dit, plus le taux de vaccination est élevé dans les comtés, moins il y a de naissances vivantes.
Quel que soit le mécanisme par lequel les vaccins à ARNm ont affecté la fertilité, le résultat a été une baisse de près de 2 % du nombre de naissances vivantes en 2023. Cela se traduit par un ISF également inférieur de 2 %, soit environ 0,03 enfant de moins par femme. Autrement dit, la forte baisse de la fécondité entre 2022 et 2023, passant de 1,65 à 1,62, est presque entièrement due à l’effet « anti-fertilité » des injections. De plus, la fécondité ayant continué à chuter en 2024, on peut se poser des questions quant à une altération durable de la fertilité des Américaines suite à cette vaccination.
Vaccination anti-covid et taux de fécondité : le lien inavouable
D’autres avant lui se sont penchés sur cette baisse flagrante, comme dans cette étude, publiée en janvier 2024, qui pointait le notable déclin de la fécondité en Allemagne et en Suède : le nombre de naissances vivantes a diminué d’environ 10 %, début 2022, dans les deux pays, une dégradation subite qui contraste fortement avec l’évolution plus lente habituelle. Et comme cette baisse survenait environ neuf mois après la mise en œuvre de vastes campagnes de vaccination, il fallait bien en dire quelque chose.
Les chercheurs en avaient conclu qu’il ne fallait y voir qu’« un changement de comportement » en matière de procréation imputable aux femmes qui, soit réagissaient aux changements de conditions de vie, soit décidaient de reporter leur grossesse. Ces conclusions auraient été plausibles si la baisse n’avait pas persisté. Or elle a persisté. Pire, elle a augmenté. Il ne suffit donc plus d’invoquer un simple « stress parental ».
La vaccination est de plus en plus vraisemblablement liée à cet état de fait. Et ne sachant pas exactement jusqu’à quel point, il serait judicieux et même urgent de commander des recherches complémentaires, d’autant qu’il a déjà été montré que de l’ARNm vaccinal pouvait se rétrotranscrire dans les organes reproducteurs. Mais, de manière très éloquente, la communauté scientifique médicale joue la politique de l’autruche. Il faut dire qu’avec autant de femmes touchées, à l’heure de la stérilité grandissante et des FIV tous azimuts, l’affaire ferait un bruit non négligeable…











