28 novembre : Saint Jacques de la Marche

28 novembre Jacques Marche
 

Dominique Gangala, de son nom de naissance, naquit dans une famille pauvre vers 1392 à Monteprendone, dans la Marche d’Ancône. Rapidement, un prêtre qui avait remarqué sa piété et ses compétences assura son éducation, avant de l’envoyer poursuivre ses études à l’école d’Ascoli Piceno puis à l’université de Pérouse, où il obtint son doctorat in utroque jure.

D’abord juge à Bibbiena en 1412 puis secrétaire communal à Florence, il passa par Assise en 1415 où, étant entré dans l’église de Notre-Dame des Anges, n’en voulut plus sortir. Il entra donc chez les franciscains, prenant le nom religieux de Jacques. Ordonné prêtre en 1422, il devint très vite un orateur et un prédicateur réputé. Il contribua en particulier à répandre la dévotion au Saint Nom de Jésus.

Son nom parvint rapidement aux oreilles du pape Martin V qui lui demanda officiellement le 11 octobre 1426 de prêcher contre les hérésies, tâche à laquelle il s’attela avec zèle et dans laquelle il rencontra un grand succès. Légat en Bosnie, il fut ensuite nommé par Eugène IV en 1436 inquisiteur pour l’Autriche et la Hongrie. Il participa au concile de Bâle et à celui de Ferrare-Florence pour prêcher la réconciliation à des Eglises séparées.

De retour en Italie vers 1440, il travailla aux côtés de saint Bernardin de Sienne et de saint Jean de Capistran à prêcher contre les hérésies. Après la mort du second en Hongrie, il fut renvoyé dans ce pays par le pape Calixte III.

Jacques œuvra par ailleurs à la construction de nombreux monastères et églises en Italie. Un jour, il fut élu évêque de Milan : préférant se consacrer à son activité de missionnaire, et à force de prière, il parvint à échapper à cette charge. En 1475, il fut envoyé en mission à Naples par le pape Sixte IV. Il y vécut dans un ermitage pendant un an, jusqu’à sa mort le 28 novembre 1476. Il fut canonisé par Benoît XIII le 10 décembre 1726.