Les critiques des professionnels du logement, qui n’ont cessé contre la « loi Duflot » depuis sa présentation, se font de plus en plus insistantes, si bien que Manuel Valls a déclaré vendredi qu’il fallait « y apporter un certain nombre de modifications ».
La déclaration a déplu à Cécile Duflot, qui a déploré une attaque contre l’une « des véritables lois de gauche de ce mandat », avant de conclure « ce n’est pas seulement l’affaire de Cécile Duflot c’est une promesse du candidat à la présidentielle François Hollande ».
En dehors des petites disputes entre amis socialistes, la question de fond est que Manuel Valls, en bon politicien, compte revenir sur l’encadrement des loyers, parce que l’incidence sur le marché de l’immobilier est comprise par tout le monde et lèse évidemment les propriétaires, donc tend à raréfier l’offre, mais qu’il ne touche pas aux normes vertes instituées par Cécile Duflot.
Il ne règlera donc pas la question la plus importante à terme ; les normes vertes, augmentant le coût de la construction, vont plomber durablement l’immobilier français.
On reconnaît là la méthode du passage en force au profit de l’idéologie, qui amène à la ruine économique.