Le New York Times, le journal officiel du mondialisme bien-pensant vient de publier un éditorial conseillant fortement aux politiques de légaliser la marijuana. Si la dialectique de la dépénalisation n’est pas neuve, le ton souverain signifie que la réforme se fera, qu’elle est déjà acquise, quelle que soit l’opinion du peuple.
L’équivalent américain du Monde indique la voie raisonnable aux élites intellectuelles et gouvernementale : il faut légaliser la marijuana. Le conseil éditorial prend un ton solennel, après de « longs débats ».
Et il utilise tout le vieil arsenal de la dépénalisation. Ne pas reproduire la « faute » de la prohibition, qui engraissa les syndicats du crime.
La vieille rhétorique qui sert à légaliser la marijuana
Rendre à l’Etat la gestion de l’usage médicinal ou médical de la drogue. Généraliser les expérimentations faites dans beaucoup d’Etats, les cols blancs de Silicone Valley étant en pointe du mouvement. Solder le coût de la répression, 658.000 arrestations de possesseurs de Marijuana par an. Lutte enfin contre le racisme, puisque la plupart de ces délinquants sont de jeunes Noirs.
Le tout fondé sur une certitude tranquille : « L’usage modéré de la marijuana ne semble pas créer de risque sur un adulte en bonne santé ».
Bien sûr, tout cela est du pipeau, bullshit en américain. Le chanvre indien est une drogue dure qui s’attaque au système nerveux, désocialise et mène à l’usage d’autres drogues. Il contribue au grand abrutissement des masses. Mais tel est bien le premier but de ceux qui veulent légaliser la marijuana.
Le rôle mondial du New York Times
Le New York Times n’a cure de la réalité, pas plus qu’il n’a cure de l’opinion populaire qu’il viole sciemment. Tout le monde est contre la dépénalisation de la drogue et il s’en fiche. Il est là pour imposer aux gens d’en bas un processus moral et politique décidé par les gens d’en haut. Comme jadis l’école laïque, le politiquement correct est devenu politiquement obligatoire. Ce processus entend détruire les sociétés existantes et les protestations de celles-ci n’ont aucune importance.
La concentration des pouvoirs est suffisante pour étouffer toute velléité de résistance populaire. Les médias y tiennent une place éminente. Le New York Times ne fait pas seulement de la propagande, il promulgue : légaliser la marijuana est un devoir auquel même un Obama n’est pas libre de se soustraire. Ce que la presse qui compte préconise est déjà acquis, il ne reste aux politiques qu’à l’acter, les chefs d’Etat n’ont plus qu’un rôle secondaire dans le totalitarisme mondial qui s’installe.