Dans un document daté de 2007 que le site américain The Intercept s’est procuré, la NSA explique la nécessité d’augmenter la capacité de collecte et de traitement de ses métadonnées : difficile en effet de s’y retrouver dans ses 850 milliards d’enregistrements téléphoniques, mails et cyber-conversations.
L’agence a donc mis au point un moteur de recherche propre pour analyser toutes ces informations. Baptisé ICREACH, ce programme a été distribué à plus d’une vingtaine d’organismes gouvernementaux liés à la sécurité nationale, dont le FBI et la CIA.
Contactée par le site internet, la NSA a confirmé l’existence de ce moteur sans ciller.
Elle fait ainsi l’aveu d’une surveillance massive, et reconnaît qu’elle utilise sans scrupule des données obtenues illégalement. Un cynisme éclatant.