Les voitures électriques pollueraient plus que les thermiques

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L’essai avait pour titre : « Sale à quelque vitesse que ce soit », il date d’il y a dix ans, et son auteur, Ozzie Zehner, concepteur de véhicules, y soutenait que les véhicules à moteur électrique polluent plus que leurs homologues à moteur thermique. Une étude publiée par le Wall Street Journal dimanche dernier le confirme. Ce qui fait la différence, c’est le poids des véhicules : à classe égale, les voitures électriques sont beaucoup plus lourdes à cause des batteries (30 % en moyenne). Or, ce qui pollue le plus, on l’a constaté par exemple avec le métro, ce ne sont pas tellement les émissions de gaz d’échappement, mais les particules libérées lors du freinage, tant par les freins que par les pneus. Ainsi, les pots d’échappements de plus en plus perfectionnés, avec filtre à particules, deviennent à peu près propres. Mais les véhicules lourds et qui accélèrent vite (c’est caractéristique des électriques) ont un freinage très polluant. Beaucoup de voitures électriques pèsent 750 kilos en plus de leurs homologues thermiques, or un calcul paru dans le New York Post conclut qu’un surpoids de 500 kilos provoque un surcroît d’émissions de particules fines de 10 milligrammes par kilomètre. Ce qui milite aussi pour ne pas utiliser de grosses voitures thermiques en ville.