Trois agences globales, la UN food agency, le Fonds international pour le Développement agricole et le World Food Programme ont indiqué mardi que le nombre de personnes qui ont faim dans le monde a diminué de plus de 100 millions au cours de la dernière décennie. 805 millions de personnes, soit une sur neuf dans le monde, ne mangent pas à leur faim, selon ces organismes.
L’objectif de ONU de diviser par deux le nombre de personnes qui ont faim dans le monde entre 1990 et 2015 n’est pas atteint mais pas moins de 25 pays en voie de développement y sont parvenus, parmi lesquels le Brésil et l’Indonésie. Leurs efforts ont porté à la fois sur le développement de l’agriculture et sur l’aide aux populations mal nourries, notamment par le biais des cantines scolaires.
D’autres pays comme Haïti comptent aujourd’hui davantage de personnes qui ont faim.
Ce que l’on ne souligne pas, ou pas assez, c’est que la population mondiale a fortement augmenté depuis 1990, passant de 5,28 milliards alors à près de 7,25 milliards aujourd’hui.
L’alarmisme des malthusiens comme Paul Ehrlich qui prédisaient une famine généralisée dans le monde pour la fin des années 1980 se trouve ainsi doublement contredit : non seulement le monde a réussi à faire diminuer le nombre de ceux qui ont faim, mais elle nourrit convenablement 2 milliards de personnes supplémentaires.