Des victimes du terrorisme gagnent un procès contre la Banque Arabe

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Le verdict a été unanime. Un jury fédéral américain a reconnu que la Banque Arabe basée en Jordanie violait les lois anti-terroristes américaines en faisant des affaires avec des organisations « charitables » liées au Hamas.
 
Les plaignants ou des membres de leurs familles avaient été blessés ou tués lors d’une visite en Israël pendant la seconde Intifada en 2000 ou lors du soulèvement palestinien de 2005 et ont donc été 300 à porter plainte le mois dernier à New York.
 
Les plaignants ont affirmé que des dizaines d’organismes « humanitaires » du Moyen-Orient liés au Hamas ou à d’autres groupes islamistes radicaux avaient transféré 32 millions de dollars par le biais de la Banque Arabe pendant la seconde Intifida, ajoutant que cet argent avait servi à « récompenser » les familles de « martyrs ».
Le juge fédéral qui présidait l’instruction de la plainte avait demandé que les plaignants apportent la preuve que les transferts effectués par la banque avaient bien été la cause directe d’attaques terroristes, dans chacune des 24 attaques examinées. Le jury a estimé que c’était le cas.
 
Jugeant la banque coupable de violer les lois anti-terroristes en fournissant du matériel ou de l’argent au Hamas, les jurés ont ignoré la défense de celui-ci qui affirme qu’il lui est impossible de savoir si ses clients utilisaient leurs comptes pour financer des actes terroristes.