Un tribunal new-yorkais a estimé lundi que l’Argentine avait usé de voies « illégales » pour contourner un précédent jugement l’enjoignant de rembourser en priorité des fonds « vautours » pour pouvoir continuer à payer ses autres créanciers.
Buenos Aires a répondu que « la décision du juge Griesa n’a aucun effet pratique, sauf celui de fournir de nouveaux éléments à la campagne de diffamation, politique et médiatique, menée par des fonds “vautours” contre l’Argentine ».
La Banque centrale de la République d’Argentine (BCRA) a donc mis mardi les 200 millions de dollars à disposition des créanciers, sur un fonds du Banco Nacion à Buenos Aires.