Celui qui a obtenu le Nobel de médecine pour sa recherche sur le « GPS du cerveau » accuse la politique d’immigration britannique de freiner les découvertes scientifiques au Royaume-Uni. Le spécialiste en neurosciences estime rencontrer des difficultés pour recruter les 150 chercheurs dont il a besoin : « Les règles de l’immigration sont un très, très gros obstacle », a-t-il déclaré, assurant que le Royaume-Uni devrait se faire « plus accueillant ». Car n’importe qui, du voisin d’en face au jeune qui grandit dans un village du bout du monde, peut devenir un grand scientifique. David Cameron s’est engagé à réduire le nombre d’immigrés accueillis chaque année à 100.000. Il en faut donc combien, pour avoir une chance de tomber sur un futur prix Nobel ?