Il n’y a pas d’« urgence climatique » selon John F. Clauser, prix Nobel

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John F. Clauser, l’un des trois lauréats du prix Nobel de physique 2022 pour ses travaux sur la science de l’information quantique, a démenti l’idée d’une urgence climatique. Clauser, qui, avec Alain Aspect et Anton Zeilinger, a effectué un travail de pionnier sur le phénomène des « photons intriqués », qui a des implications passionnantes dans le monde de l’information quantique et du cryptage, affirme qu’il n’y a pas d’« urgence climatique ».

« Le discours populaire sur le changement climatique reflète une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique erronée s’est métastasée en une pseudo-science journalistique de grande envergure », a déclaré ce chercheur qui a été nommé, en mai, au conseil d’administration de la CO2 Coalition, un groupe de scientifiques qui fait la promotion des avantages du dioxyde de carbone et de son rôle nécessaire dans notre environnement.

 

Niveau de vie plutôt que changement climatique : la vraie urgence selon Clauser

John Clauser s’exprimait lors de l’événement « Quantum Korea 2023 » qui s’est tenu en juin, où il a épinglé des agents de marketing commercial, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des écologistes « aussi malavisés les uns que les autres ».

La véritable urgence du jour est autre, selon lui : « A mon avis, il n’y a pas de véritable crise climatique. Il y a en revanche un problème très réel pour assurer un niveau de vie décent à la forte population mondiale dans le cadre d’une crise énergétique associée. Cette dernière est inutilement exacerbée au motif de ce qui, à mon avis, constitue une science du climat erronée. »

 

John F. Clauser, encore un prix Nobel climatosceptique

Le physicien a par ailleurs critiqué le comité Nobel en 2021 pour avoir décerné un prix pour le développement de modèles informatiques destinés à prédire le réchauffement climatique. Selon Clauser, la plupart des modèles informatiques ne tiennent pas compte de la stabilisation spectaculaire de la température qu’apportent les nuages. Clauser aurait, selon The New American, développé son propre modèle climatique, prenant en compte l’effet stabilisateur des nuages. Selon lui, cet effet régulateur de la couverture nuageuse réfléchissante est cinquante fois plus important que tout effet de réchauffement qui serait produit par le CO2.

Il a signalé lors de sa conférence que le GIEC et l’Académie nationale des sciences des Etats-Unis ont reconnu à plusieurs reprises que « les effets des nuages représentent effectivement la plus grande incertitude dans leurs prévisions climatiques ».

Clauser n’est pas le seul prix Nobel climatosceptique : on peut citer notamment Ivar Giaever, grand prix de physique également, qui accusait en 2015 les réchauffistes de trafiquer les données.

 

A.D.