Le FMI annule la conférence du Dr John Clauser, prix Nobel de physique 2022, parce qu’il nie la crise climatique

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Il est des mythes auxquels on ne doit pas toucher, même lorsqu’on est un prix Nobel – parce que ce sont des mythes portés par le « récit » mondialiste. Le Dr John Clauser, l’un des trois lauréats du prix 2022 pour ses travaux sur l’information quantique et le cryptage, l’a appris à ses dépens, lui qui vient de se voir annuler une conférence par le Fonds monétaire international (FMI). Il faut dire que le grand physicien vient d’adhérer à l’une des principales organisations climato-réalistes de par le monde.

 

Un séminaire du lauréat du prix Nobel annulé sans raison

Le spécialiste mondial de l’intrication quantique, le Dr John Clauser, devait donc présenter ce mardi, au FMI, une conférence qui a été sommairement annulée selon TheNewAmerican. Il a suffi d’une simple lecture du dépliant annonçant son allocution sur Zoom pour que le directeur du Bureau indépendant d’évaluation du Fonds monétaire international, Pablo Moreno, se hâte de résilier la commande.

La raison ? La non-conformité radicale de l’auteur avec les idéologies sans appel de la logorrhée mondialiste. Fortement engagé dans des stratégies financières axées sur la thèse de l’urgence climatique, dogme sacro-saint, le FMI ne pouvait présenter les arguments de quelqu’un pouvant en prouver l’inanité ou du moins en faire voir une approche largement plus raisonnée.

Une annulation qui ressemble à une désertion. Plutôt que d’affronter l’ennemi dans une joute intellectuelle féconde et probante, la grande instance internationale se carapate. Pire, elle n’a même pas assumé son geste et utilisé le mot « reporté » pour masquer sa propre faiblesse.

 

Le changement climatique ? Une « pseudo-science »

Les croyances du FMI s’éloignent de fait assez fortement de celles de Clauser, qui a récemment rejoint la Coalition CO2, un groupe de scientifiques qui s’applique à l’éducation des décideurs politiques quant à l’importance du dioxyde de carbone, un produit chimique nécessaire et vital qui a été injustement décrié par le culte du climat comme la principale raison du réchauffement climatique supposé incontrôlable.

Quand le FMI soutient que « le changement climatique rend déjà certaines parties de la planète invivables car il n’y a pas d’eau », Clauser soutient, lui, sans sourciller, avec la sérénité du vrai scientifique, qu’il ne croit pas qu’il y ait « une crise climatique ». Et que, même, cette notion est une « corruption dangereuse de la science ».

« Le récit commun sur le changement climatique, explique-t-il, constitue une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive. A son tour, celle-ci s’est faite bouc émissaire de quantité de maux qui n’ont aucun rapport. »

 

Un modèle climatique innovant que le FMI refuse de voir

De quoi devait parler Clauser au FMI ? Pas d’informatique, auquel cas il aurait gardé voix au chapitre. En tant que physicien, Clauser a développé son propre modèle climatique, qui prend en compte un processus important, largement ignoré par la plupart des modèles climatiques, à savoir la réflexion du soleil sur les cumulus qui couvrent, en moyenne, la moitié de la Terre.

Cette réflexion physique a, selon lui, un effet de refroidissement significatif sur le climat, largement sous-estimé par les modèles existants. Elle stabilise l’apport de chaleur à la surface de la Terre et sa température. Le rôle du dioxyde de carbone peut même être considéré comme négligeable par comparaison.

Il convient de noter que les rapports du Groupe d’experts inter-gouvernemental (GIEC) sur l’évolution du climat et de l’Académie nationale des sciences ont reconnu à plusieurs reprises que les effets des nuages représentent en effet la plus grande incertitude dans leurs prévisions climatiques. Mais ces organisations n’ont pas cru bon de creuser le sujet : l’objectif doit demeurer. Plutôt que d’entendre parler de ce modèle climatique renouvelé et de l’impact possible qu’il pourrait avoir sur l’exégèse, le récit de la « crise climatique », le FMI a choisi de faire comme s’il n’existait pas.

 

Clauser dénonce « une science du climat incorrecte »

Ce qui est plus difficile à comprendre, c’est comment Clauser a pu passer entre les mailles du filet pour recevoir l’invitation aujourd’hui annulée. Il avait déjà largement critiqué les Prix Nobel 2021 pour avoir développé des modèles informatiques prédisant le réchauffement climatique… Il ne s’était pas privé non plus de déclarer au président Biden qu’il n’était pas d’accord avec ses politiques en la matière.

Lors de la récente conférence quantique à Séoul, en Corée, Clauser a ré-enfoncé le clou : « A mon avis, il n’y a pas de véritable crise climatique. En revanche, il y a un problème, bien réel celui-là, qui est de fournir un niveau de vie décent à une large part de la population mondiale et il y a une crise énergétique associée. » Une crise énergétique provenant des « erreurs » d’analyse et des décisions politiques qui affectent le prix et l’approvisionnement des combustibles fossiles utilisés pour l’électricité et le chauffage des maisons, et de l’essence pour les automobiles. « Ces vrais problèmes sont inutilement exacerbés par ce qui est, à mon avis, une science du climat incorrecte ».

Malheureusement, le mythe moderne du changement climatique, tel que postulé par le FMI et d’autres entités mondialistes, n’a pas fini de régner.

 

Clémentine Jallais