« L’histoire des papes est plus étrange qu’une fiction, mais la contribution des nombreux bons papes pèse bien plus lourd que les erreurs et les péchés d’une minorité » a-t-il écrit dans une homélie adressée dimanche dernier aux participants du troisième pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, dans une paroisse dédiée à la messe traditionnelle.
 

François : un pape « inhabituel »

 
« Aujourd’hui, nous avons l’un des papes les plus inhabituels de l’histoire, qui bénéficie d’une popularité sans précédent » a-t-il poursuivi.
 
Le Cardinal Pell avait été l’une des voix « orthodoxes » du Synode alors qu’une minorité radicale tentait, avec le pape, de pousser des réformes qui auraient ouvert la porte à l’acceptation de l’homosexualité, de la cohabitation et d’autres changements dans l’enseignement moral de l’Eglise.
 

Le Cardinal Pell élève la voix

 
Il a rappelé dans son homélie que l’Eglise était « l’une des institutions les plus incroyables de l’histoire » et qu’elle avait été édifiée par le Christ sur « Pierre lui-même, malgré ses fautes et ses défauts ». Avant d’ajouter une remarque cinglante : « le pape François est le 266ème pape et l’histoire a déjà vu 37 antipapes », soulignant malgré tout son travail efficace pour la réforme financière de l’Eglise.
 
Il a enfin rassuré ses fidèles sur la stabilité de la doctrine : « la doctrine se développe – nous comprenons la vérité plus profondément- mais il n’y a pas de retournement doctrinal dans l’histoire de l’Eglise catholique ».