USA : l’establishment républicain refuse de couper les vivres au gouvernement, sa base le réclame

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Aux Etats-Unis, le budget de l’Etat est soumis au Congrès, qui a donc le pouvoir de paralyser totalement celui-ci.
 
Ce qui avait été fait il y a un peu plus d’un an par l’aile conservatrice du parti Républicain qui avait refusé d’inscrire la réforme de santé de l’administration Obama dans les dépenses nécessaires.
 
A l’époque, sondages et médias annonçaient la mort du parti Républicain, affirmant que les Américains imputaient la paralysie du gouvernement aux Républicains et non au président Obama. Cela n’a pas empêché les Républicains de remporter les dernières élections et de prendre le Sénat.
 

L’establishment républicain refuse la confrontation

 
Mais les ténors du parti restent pourtant frileux, et refusent de couper les vivres au gouvernement alors même que ce dernier prévoit de réformer les lois sur l’immigration et de régulariser des millions de clandestins dans un pays déjà essoufflé.
 
Aucun d’entre eux ne veut risquer de perdre les prochaines élections présidentielles déjà dans toutes les grandes têtes à cause d’un affrontement clair avec l’administration Obama.
 
Parmi les députés de base, c’est pourtant la solution qui semble s’imposer et nombreux sont ceux qui pensent que couper les vivres au gouvernement doit être envisagé en dernière option, si Obama s’obstine.
 

Jouer avec ses cartes et couper les vivres au gouvernement

 
« Je pense que personne ne souhaite une paralysie, mais vous devez jouer avec les cartes que vous avez en main » a assuré un député républicain de Géorgie, alors qu’un autre du Texas affirmait : « si le gouvernement est paralysé, ce sera parce que le président a mis un veto sur un projet de loi. Ce sera de la faute du président, pas du Congrès ».
 
Interrogé à propos de l’establishment républicain qui refuse d’aller à l’affrontement avec Obama, le député républicain de Caroline du Nord, Walter Jones, a répondu : « leurs préoccupations devraient concerner le futur des Etats-Unis et la protection de la Constitution, pas la prochaine élection ».
 
Sans compter que si les Républicains viennent d’être plébiscités par les Américains, c’est sans doute parce qu’ils espèrent un (vrai) changement.