Le Congrès américain n’aurait pas besoin de bloquer les institutions pour empêcher la régularisation des immigrés clandestins passée en force par Barack Obama ; il lui suffirait de cesser de financer l’agence chargée de la réaliser. La décision du président ne pourrait alors prendre effet.
Le Congrès américain maître des fonds destinés à l’immigration
L’agence en question, l’U.S. Citizenship and Immigration Services, reçoit des fonds de la part du Congrès par un processus de financement voté chaque année (qui peut être permanent), dans le but de faire appliquer la loi.
Mais, selon un rapport rédigé par le Service de Recherche du Congrès, ces fonds peuvent être soumis à une restriction du Congrès, en fonction de l’utilisation qui en est faite.
Empêcher la régularisation des clandestins en bloquant une seule agence
Le Congrès a donc les moyens de couper les vivres à cette agence s’il considère, comme c’est le cas, que le projet est anticonstitutionnel.
Le rapport précise que cette restriction devrait être rédigée très précisément.
Si les Républicains n’effectuent pas cette démarche qui ne bloquerait en aucun cas le pays, ceci établira leur complicité avec Obama.