Le Premier Ministre britannique estime que les effets combinés des sanctions occidentales et de la chute des prix du pétrole montrent qu’il n’y a pas de place pour la Russie dans le système financier international. Il invite l’Occident à « entretenir la pressionv» sur Moscou, affirmant qu’à cet égard « les intérêts du Royaume-Uni et de la démocratie » vont de pair.
Cameron, l’homme de la City, contre la Russie
« Nous devons nous dresser très fermement contre l’agression Russe » a-t-il déclaré devant le parlement britannique hier, avant de rappeler que le Royaume-Uni avait « pris les devants pour s’assurer que l’Europe allait imposer des sanctions » contre la Russie pour protester contre l’annexion de la Crimée en mars dernier et le rôle joué par Moscou dans la crise ukrainienne.
L’Union européenne devrait annoncer de nouvelles sanctions contre la Russie aujourd’hui, lors de la réunion du Conseil européen à Bruxelles.
La Russie mise hors du système financier international et interdite d’importations de technologies pétrolières et gazières
Selon les informations de Reuters, ces mesures restrictives devraient interdire aux entreprises de l’UE d’investir en Crimée et interdire également le commerce de technologie d’explorations pétrolières ou gazières de l’UE avec la Russie.
Du côté des Etats-Unis, Barak Obama a déjà signé la loi autorisant de nouvelles sanctions contre la Russie. Elles ne seront cependant pas effectives immédiatement puisqu’Obama refuse de prendre de nouvelles mesures sans concertation préalable avec ses partenaires européens.