Les mondialistes réunis au Forum mondial de l’ONU en Corée du Sud décident de l’éducation « verte » des futurs « citoyens du monde »

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Alors qu’ils intervenaient au Forum mondial sur l’éducation des Nations unies en Corée du sud cette semaine, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et la directrice de l’UNESCO Irina Bokova ont affirmé que les écoles « globalisées » du monde doivent refaçonner les « valeurs » des enfants en faisant d’eux des « citoyens durables du monde ». Une éducation « verte » pour des citoyens « verts ».
 
Le sommet a abouti à la rédaction d’une « feuille de route de l’éducation mondiale » d’ici à 2030. Il rassemblait 100 ministres de l’Education, une foule de fonctionnaires des Nations unies, des promoteurs du mondialisme, des éducateurs et autres parties prenantes venus des quatre coins de la planète.
 
Ce sommet mondial est totalement passé inaperçu dans les médias occidentaux alors que les conséquences du schéma mis en place seront très importantes pour les Occidentaux, comme, d’ailleurs, pour le reste de l’humanité.
 

Ban Ki-moon veut que les Nations Unies fournissent une éducation mondialiste contre l’extrémisme

 
Le secrétaire général de l’ONU, rejetant de front toute idée de « droits négatifs », a affirmé que l’éducation est un « droit » que les gouvernements et dictateurs doivent procurer, et non un privilège. Il a en outre affirmé que l’éducation mondiale est nécessaire pour combattre l’» extrémisme violent » et pour assurer la conception onusienne des « droits de l’Homme » : une liste de privilèges révocables, concédés par les gouvernements et qui, selon l’article 29 de la déclaration universelle des Droits de l’Homme, ne peuvent « en aucun cas être exercés contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies », analyse The New American.
 
Ban Ki-moon n’a pas caché que le but de l’éducation selon l’ONU n’est pas d’assurer l’instruction : « L’éducation selon les Nations unies mènera à un monde de paix et de développement », qui sera aussi un monde « stable ».
 
Mais mieux encore, bien que non avoué, cela préparera l’avènement de ce que Ban Ki-moon et tous les dirigeants des Nations Unies avaient appelé le « Nouvel Ordre Mondial », lors d’une rencontre entre du G77 plus la Chine, en Bolivie l’année dernière.
 

Pour Irina Bokova, c’est aux Nations Unies de définir les valeurs des futurs citoyens du monde

 
« L’éducation doit faire plus que produire des individus qui savent lire, écrire et compter » a encore affirmé Ban Ki-moon, « elle doit nourrir des citoyens du monde qui pourront relever les défis du XXIe siècle ». Il ne s’est pas donné la peine de définir le contenu des objectifs de l’ONU : tous les participants au sommet semblaient d’accord sur la signification des termes « éducation », « citoyenneté du monde » et « développement durable ».
 
Irina Bokova, la présidente bulgare de l’UNESCO au beau palmarès d’encartée communiste, pressentie pour succéder à Ban Ki-moon à la tête de l’ONU, a adopté le même ton : » Nous avons le devoir collectif de donner à chaque enfant et jeune les bases justes – connaissance, valeurs et compétences – pour construire l’avenir en tant que citoyen du monde responsable, en se basant sur les réussites de ces 15 dernières années ».
 
Elle a ajouté que l’éducation allait « transformer les vies » et contribuer à atteindre tous les buts de développement durable proposés ». En d’autres mots, les Nations unies – et non les parents, les familles ou les communautés – auront le « devoir collectif » de définir les valeurs des enfants.
 

Béatrice Romée