Une semaine avant la publication de l’encyclique du pape François sur l’écologie humaine, un « Parvis des Gentils » est organisé à Milan, sur le thème des « visages de la Terre ».
Le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la Culture, y dialoguera avec l’ancien chef du gouvernement italien Giuliano Amato et l’envoyé spécial du président de la République française pour la préservation de la planète, Nicolas Hulot.
Deux figures de la lutte contre le réchauffement climatique, largement anti-chrétienne dans ses conclusions puisqu’elle considère l’homme comme un aboutissement de l’évolution, néfaste pour la Terre elle-même. Nicolas Hulot avait été reçu par le pape François le 24 janvier 2014, alors qu’il accompagnait le président Français François Hollande.
De son côté, le Patriarche orthodoxe Bartholomée de Constantinople, surnommé le « patriarche vert » organisait du 8 au 10 juin un séminaire sur le thème « la théologie, l’écologie et le monde : une conversation sur l’environnement, la littérature et les arts ». Il faut « un changement radical dans nos valeurs et nos pratiques pour que les gens puissent inclure la dimension éthique et spirituelle du développement durable dans les vies et les pratiques », a insisté le Patriarche Bartholomée à cette occasion.