Mort de Robert Badinter, juriste néfaste

Mort Badinter juriste néfaste
 

Robert Badinter, avocat, ancien ministre de la justice de François Mitterrand, à ce titre artisan de l’abolition de la peine de mort en France et ancien président du conseil constitutionnel, est mort à l’âge de 95 ans. Aussitôt la nouvelle connue, un flot d’hommages venu de tous les secteurs de l’arc constitutionnel s’est déversé, que l’on pourrait résumer dans les mots du président de la République, Emmanuel Macron, « une figure du siècle, une conscience républicaine ». Il est d’usage de ne rien dire de mal d’un défunt, et nous n’avons d’ailleurs rien à dire sur l’homme Badinter. Mais du juriste, l’essayiste, l’homme politique Badinter, on a le devoir de rappeler que ce fut en effet une incarnation de l’esprit républicain et humaniste, c’est-à-dire de l’idéologie maçonne, un promoteur de « l’Etat de droit », un ennemi de la loi naturelle, un promoteur de la révolution arc-en-ciel, un ennemi décidé du christianisme. Ce « juste entre les justes », selon Laurent Fabius, actuel président du Conseil Constitutionnel, fut l’incarnation de l’injustice systématique et compétente.