Le Conseil constitutionnel paie des avocats gratuits aux clandestins avec l’argent du contribuable

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Nouveauté installée dans le droit français en 1958 pour donner son avis sur la régularité des élections et la conformité des lois, le Conseil constitutionnel n’a cessé depuis d’usurper de nouveaux pouvoirs, fonctionnant d’ailleurs sans se soucier de la Constitution. Aujourd’hui, il pousse cette dérive jusqu’au délire. Par une décision du 28 mai, il décide qu’en subordonnant l’aide juridictionnelle au caractère régulier du séjour d’un étranger sur notre sol, la loi du 10 juillet 1991 avait violé la Constitution. C’est triplement loufoque. Parce que cela ne regarde pas le Conseil et qu’à son habitude il fonde son raisonnement tarabiscoté sur le préambule de la Constitution, non sur son texte. Parce qu’il se réveille près de 25 ans après le vote de la loi. Et parce que la conséquence de cette décision est une vraie folie, au sens médical du terme : un individu entré sur le territoire national au mépris de la loi française, et quels que soient les autres méfaits, crimes et délits qu’il y aura commis, a donc droit à l’aide juridictionnelle, c’est-à-dire que l’Etat lui fournit les moyens de se défendre en justice contre lui-même et contre les Français, aux frais du contribuable. Y a-t-il un pilote dans l’avion dingue du Conseil constitutionnel ?