La grève SNCF prétend défendre les travailleurs français contre l’implantation d’entreprises étrangères qui, faute de régulation, peut entraîner des vices de concurrence et des concentrations dangereuses, elle est donc en partie justifiable dans son principe. Mais cette grève SNCF défend en fait un statut qui n’a plus de justification et un système de privilèges sociaux indus qui prospère au détriment des usagers et des contribuables, contribue à plomber la compétitivité, ruinant l’économie française, et donne un pouvoir de nuisance fort à quelques syndicats politisés·