Peter Sutherland, représentant de l’ONU pour les migrations, veut que les nations abandonnent toute souveraineté

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C’est en tant que représentant du Secrétaire général de l’ONU pour les questions internationales d’immigration, que Peter Sutherland vient d’affirmer qu’il espère que le tsunami migratoire que connaissent actuellement l’Europe et les Etats-Unis servira à prouver que la souveraineté des nations est « une illusion », un « vieux préjugé » qui doit être abandonné. Le propos de ce haut représentant de l’ONU dit clairement pourquoi l’immigration est une chance aux yeux des mondialistes : elle facilite et accélère la destruction des nations et des peuples.
 
Peter Sutherland a insisté pour dire que les Etats-Unis et l’Europe « n’avaient pas seulement un devoir moral mais également une obligation légale de protéger les réfugiés ». Il a clairement signifié que les pays occidentaux doivent continuer d’accueillir les migrants, sans quota précis, les réfugiés migrants arrivant pour la plupart depuis les pays musulmans du Proche-Orient ou d’Afrique : potentiellement par millions. Face à eux, les nations n’auraient donc aucun droit souverain leur permettant de limiter le flux.
 

Sutherland voit toute souveraineté nationale comme une « illusion » que les gouvernants doivent abandonner

 
C’est dans un entretien accordé au News Centre de l’ONU que Sutherland a répondu à la question « quel est votre message pour les gouvernements ? ». Ce financier, ancien membre du comité directeur du groupe Bilderberg, a répondu clairement : « Je demanderai aux gouvernements de coopérer, de reconnaître que la souveraineté est une illusion – que la souveraineté est une illusion absolue qui doit être abandonnée. Le temps où les pays se cachaient derrière des frontières et des clôtures est révolu. Nous devons travailler ensemble et coopérer ensemble pour faire advenir un monde meilleur. Et cela implique que nous mettions en cause certains vieux préjugés, que nous mettions en cause des souvenirs historiques et des images de notre propre pays, et que nous reconnaissions que nous faisons partie de l’humanité. »
 

Pour Peter Sutherland, les migrations permettront de mettre fin aux « préjugés » souverainistes

 
Les migrations sont inévitables en raison de la situation dans les pays d’origine, venait d’expliquer Peter Sutherland : « Nous aurions dû savoir, et nous devons savoir, qu’aujourd’hui comme par le passé, là où se déroulent de terribles conflits il en résulte d’immenses flux migratoires. » Nous le savions en effet, mais les gouvernements occidentaux ont tout fait pour lancer ces guerres en Irak, en Libye ou plus récemment encore en Syrie, avant de les alimenter financièrement, militairement et sur le plan logistique.
 
Les mêmes mondialistes responsables de la destruction des pays d’origine des millions d’immigrés qui se pressent aux portes de l’Europe ont désormais « la » solution au problème qu’ils ont créé : l’abandon des nations au profit d’une mondialisation de la gouvernance.
 

Le représentant de l’ONU pour les migrations a dirigé Goldman Sachs pendant vingt ans et fait partie de la Trilatérale, de Bilderberg et de l’OMC

 
Peter Sutherland n’est pas une voix de plus à l’ONU : il est l’une des voix les plus écoutées de l’ONU, en raison de son parcours mondialiste exemplaire. Il a été commissaire de l’UE, responsable de la politique de la concurrence, mais également directeur général du GATT et de l’OMC dont il est co-fondateur. Des postes qu’il n’a pas obtenus par hasard.
 
Jusqu’en juin dernier, Sutherland était le président de Goldman Sachs International. Il est également membre du comité directeur du groupe mondialiste Bilderberg et participe au Forum économique mondial. Il est également consulteur de l’Administration du patrimoine du Saint-Siège.
 
Mais il fut aussi président de British Petroleum, comme de la section Europe de la Commission Trilatérale et reste aujourd’hui président honoraire du Transatlantic Policy Network, l’une des principales organisations qui promeuvent le Traité transatlantique (TTIP).
 
On ne s’étonnera donc pas de le voir exprimer aussi clairement ses propositions face aux flux migratoires qu’il a qualifiés, fin juin, de « bénéfiques » pour l’Europe sur le plan économique.
 

Béatrice Romée