Alors que de multiples questions sont posées sur la sécurité du vaccin contre le virus HPV (papillomavirus humain) associé à de nombreux cancers du col de l’utérus, une infirmière irlandaise, Fiona Kirby de Kilbeggan, dans le comté de Westmeath, a lancé une procédure visant à le faire interdire dans son pays. Elle a saisi la Haute Cour de l’Irlande afin de faire retirer l’autorisation de mise sur le marché du vaccin Gardasil – son nom commercial – actuellement proposé aux parents des jeunes filles de 11 à 16 ans. Elle demande également que la Regulatory Authority chargée de la surveillance des produits sanitaires soit empêchée d’utiliser le Gardasil dans ses programmes de vaccination.
Fiona Kirby a constaté chez sa propre fille pré-adolescente les effets néfastes qu’elle attribue au vaccin Gardasil. Celle-ci a été vaccinée en 2011. Moins de 24 heures après l’inoculation, la jeune fille de 11 ans a commencé à présenter des symptômes grippaux sévères. Soumise à une deuxième dose, elle a expérimenté les mêmes symptômes : des « effets négatifs » que Mme Kirby qualifie d’« horrifiques ». Elle ne devait pas présenter sa fille pour la troisième inoculation.
Une infirmière irlandaise constate les effets adverses du Gardasil sur sa fille
Mais il était déjà trop tard, selon l’infirmière. Souffrant de fatigue extrême et de nausées, la jeune fille a subi une forte perte de poids et de masse musculaire. Elle a été hospitalisée en 2012, victime d’une pneumonie bilatérale qui a nécessité six semaines d’antibiotiques. Trois ans plus tard, souligne Fiona Kirby, sa fille a toujours besoin de soins continus.
Comment faire le lien avec le vaccin contre le HPV ? Au départ, l’infirmière a pensé que le cas de sa fille était isolé. Mais elle devait découvrir au fil des mois que d’autres jeunes ont présenté des symptômes graves à la suite de la vaccination, liés à « des problèmes de santé similaires et persistants » de nature à « bouleverser la vie ». Elle a rejoint alors le groupe « REGRET » (Reaction and Effects of Gardasil Resulting in Extreme Trauma) qui rassemble les parents d’une centaine de jeunes filles affectées.
De nombreuses instances de graves effets secondaires ont été relevées dans le monde entier alors que les campagnes de vaccination des jeunes filles pubères et pré-pubères se multiplient dans de nombreuses zones du globe.
Certains pays ou régions résistent : ainsi les élus du Texas ont-ils renversé une décision de vaccination obligatoire du gouverneur Rick Perry en 2007.
Fiona Kirby veut faire judiciairement interdire le vaccin HPV et le faire blacklister par les autorités sanitaires en Irlande
Un médecin viennois, le Dr Christian Fiala, fait partie de ceux qui combattent le vaccin contre le HPV, assurant que le Gardasil n’empêche pas le cancer du col de l’utérus. Il affirme même qu’il n’y a pas de lien entre le papillomavirus humain et ce type de cancer (« la corrélation ne se confond pas nécessairement avec la causalité ») et souligne que rien ne prouve que le vaccin a réduit le nombre total de cancers cervicaux.
Pourquoi le promouvoir, alors ? Selon le Dr Fiala, c’est une « machine à fabriquer de l’argent sans aucun bénéfice pour les patients ». Il a fait l’objet de poursuites mais il a réussi à démontrer qu’il fondait ses assertions sur des faits médicaux : « Par voie de conséquence, l’enquête a été close », a-t-il déclaré. La vaccin est aujourd’hui peu utilisé en Autriche et ne bénéficie pas d’une promotion notable.
Le Gardasil n’est pas efficace à long terme contre le virus HPV
Une autre étude émanant d’une consultante du laboratoire Merck affirme elle aussi que les bénéfices du Gardasil sont pour le moins limités : le Dr Diane Harper, qui a contribué aux études pour rendre le vaccin sûr, affirme elle-même qu’il est au mieux efficace pendant 5 ans… « Si nous vaccinons des enfants de 11 ans et que la protection ne dure pas… nous les avons exposés aux dommages d’effets secondaires, petits mais réels, sans bénéfice associé », a-t-elle déclaré à CBS News. Les cancers du col sont simplement « retardés », ajoutait-elle, ne voyant d’intérêt à l’opération que si 70 % des femmes étaient vaccinées et que la protection durait au moins 15 ans.
Il faut ajouter à cela le fait que le virus HPV est avant tout associé à la promiscuité sexuelle. Et qu’il serait plus « payant » d’éduquer les jeunes à la chasteté et au mariage fidèle pour éviter au moins une partie des infections, plutôt que de les considérer tous comme devant avoir de nombreux partenaires et de leur donner l’impression que, grâce au vaccin, cela ne comporterait pas de risque.