Maggie Eastman, 34 ans, a fait don de ses ovules à 10 reprises entre 2002 et 2012, par pure philanthropie. Atteinte d’un cancer en phase terminale qu’elle impute à ces dons à répétition, elle fait l’objet d’un documentaire poignant réalisé par un réseau sentinelle en matière de préservation des droits des mères porteuses et de donatrices d’ovocytes.
Au moment des dons elle n’avait pas été prévenue des risques.
Mais il est connu que la stimulation ovarienne massive à base d’œstrogènes est lié à un plus grand risque de cancer, tel le cancer du sein dont est atteinte Maggie.
Cette révélation prend une résonance toute particulière à l’heure où le débat sur la légalisation de la pratique commerciale du recours aux mères porteuses dans l’Etat de New York est en cours.