Debout les hommes ! Un court-métrage du diocèse de Phoenix, pour célébrer la virilité et la paternité
Que voilà un petit film qui nous change des médiocrités et des insalubrités de nos écrans… ! Le diocèse catholique de Phoenix vient de commettre un court-métrage plein d’espérance et de ressort spirituel intitulé « Call to battle » : un bouillonnant appel au combat en faveur de la virilité et de la paternité. Totalement à rebours de la marée du « genre » d’aujourd’hui. Le déjà remarqué Mgr Olmsted en est le point d’origine.
« Vous n’êtes pas faits pour le confort, vous êtes faits pour la grandeur » voit-on d’abord apparaître en caractères blancs sur une forêt écrasée de soleil. Et une grandeur chrétienne, à l’image du Christ. On entend bientôt les mots de « sacrifice », de « maîtrise de soi », de « prière »… Le film célèbre la paternité de tous, qu’elle soit biologique ou spirituelle.
Debout, les hommes !
Un petit bijou du diocèse de Phoenix
Il y a une urgence, réelle. Michael Phelan, directeur de l’association« Marriage and Respect Life » l’écrit : « Les circonstances historiques ont périodiquement dévasté les familles, mais jamais nous n’avons jamais vu un tel dénigrement de la virilité et de la paternité, un tel abandon des responsabilités de la part des hommes. Ils appellent une réponse sans précédent de l’Église ».
C’est ce que Mgr Olmsted, du diocèse de Phoenix, avait fait début octobre, dans son exhortation apostolique, intitulée « Sur la brèche », où il invitait « les hommes à découvrir ou à redécouvrir leur identité d’hommes », « ces soldats de Jésus-Christ » qui mènent combat contre les forces du mal », fermement engagées aujourd’hui contre la virilité et la paternité.
Jésus-Christ, modèle parfait de l’âme virile
Une bataille « fait rage autour de vous », écrivait-il, «blessant nos enfants et nos familles », « dénaturant à la fois la dignité des femmes et celle des hommes. » « Cette bataille est souvent cachée, mais elle est bien réelle. Elle est avant tout spirituelle, mais tue aussi progressivement les derniers restes de philosophie chrétienne dans notre société, dans notre culture, et même dans nos maisons »…
Aux hommes de renouer avec le modèle parfait qu’est Jésus-Christ, dans son sacrifice d’amour sur la Croix. « Là réside la plénitude de la virilité : chaque homme catholique doit être prêt à se donner totalement, à s’engager dans ce combat spirituel, pour défendre les femmes, les enfants et tous les autres contre la méchanceté et les embûches du démon » ! Et ce, jusqu’au martyre, sous quelque forme qu’il prenne…
« Dieu nous a demandé d’être des hommes ! »
Cette fois-ci, c’est en images que le discours prend forme. Se succèdent des prêtres, des prélats, mais aussi des laïcs dans ce témoignage puissant qui réveille les consciences avachies, affaiblies, même parmi les catholiques.
Ces hommes, que le monde repousse dans les tréfonds de la pornographie ambiante, des familles éclatées et du « genre » odieusement promu, ont une vocation à réaliser, bien souvent oubliée. Ils ont abdiqué leur responsabilité qui est véritablement d’être le chef spirituel de la famille.
Et pour guider – et guider bien – il faut aimer, aimer comme a aimé le Christ, jusqu’au sacrifice de soi-même. « De la Croix, le Christ révèle l’homme à lui-même. Il nous montre comment aimer. Il nous montre comment mourir à nous-mêmes afin que d’autres aient la Vie ». Protéger sa famille, tout entreprendre pour elle : « l’amour, c’est se sacrifier », ces deux mots reviennent comme un leitmotiv. Un miroir permanent de l’Amour du Dieu fait homme dans le mystère de la Rédemption, dans le mystère de l’Eucharistie.
Un court-métrage pour une longue bataille…
Alors que la société nous enseigne, tous les jours, l’exact inverse, à travers l’individualisme exacerbé, la soumission à nos passions déréglées qui font de nous des esclaves… La maîtrise de soi est précisément une des vertus que Notre-Seigneur est allé mettre en valeur dans le désert, pendant ses quarante jours. Masculine chasteté. C’est elle qui permet à l’homme d’aimer, de se donner et enfin de diriger.
L’Église nous donne tant d’armes pour nous défendre…. et nous ne les prenons pas, nous reprochent ces hommes de foi ! Un prêtre en soutane parle de l’oraison quotidienne, de la confession fréquente et honnête…. « C’est une bataille », nous affirme-t-il, il est indispensable de recevoir des armes et donc des grâces.
Comme le joueur de hockey enfile son casque, l’évêque coiffe sa mitre et l’homme prend son chapelet… La dernière citation qui apparaît à l’écran est celle de Mgr Thomas J. Olmsted : « Be confident ! Be bold ! Forward, into the breach ! » : « Ayez confiance ! Soyez audacieux ! En avant, sur la brèche ! »
Oui, la pornographie incite à la violence
Pure coïncidence : quelques jours avant la publication de ce court-métrage, sortait une étude transversale menée par des chercheurs des universités de l’Indiana et de Hawaii, à travers plus de sept pays, sur le lien entre pornographie et violence.
De manière certaine, il est avéré que les consommateurs de pornographie sont davantage susceptibles de violer, de harceler sexuellement, ou d’utiliser des menaces et des intimidations pour « obtenir du sexe » que ceux qui n’en consomment pas ou très peu – qu’ils soient hommes ou femmes, d’ailleurs.
Une étude qui fait suite à une kyrielle d’autres sans pour autant qu’elles empêchent la marée noire de se répandre de plus en plus vite et de plus en plus en fort via les nouveaux moyens de communication. Cette violence faite à autrui n’est visiblement pas la cible de nos multiples campagnes sécuritaires qui lui préfèrent l’alcool ou la cigarette… où le vice est moins profond.
Et on nous parle de « paix dans le monde »…