Robert et Cynthia Gifford proposent leur charmante ferme ancienne dans la région de New York avec ses terres et ses dépendances pour accueillir des mariages chic et des sorties à thème. C’est leur maison et ils y vivent. Ils ont des convictions religieuses traditionnelles, comme il sied aux propriétaires d’un tel bien. Une cour de New York vient de les condamner à 13.000 dollars pour avoir refusé qu’une cérémonie de « mariage » entre deux lesbiennes se tienne dans leurs jardins, confirmant ainsi une décision de la Division des droits de l’homme de l’Etat de New York.
Les propriétaires de Liberty Ridge Farm avaient pourtant opposé une résistance minimale aux clientes qui souhaitaient organiser leur fête chez eux. Les Gifford avaient accepté que la réception s’y déroule, se bornant à demander que la cérémonie elle-même se tienne ailleurs en précisant que leur refus était lié à leur conception religieuse du mariage. Ils ont précisé qu’ils avaient déjà par le passé accueilli une fête d’anniversaire pour la fillette adoptée d’un couple de lesbiennes et qu’ils ont embauché des personnes homosexuelles, mais cela ne suffit pas…
Le refus d’accueillir la célébration d’un « mariage » homosexuel puni d’une amende de 13.000 dollars américains
La Division des droits de l’homme (DHR), suivie par un juge judiciaire, a vu dans le refus exprimé par téléphone par Cynthia en 2012 une « discrimination » qui contrevient à la loi sur les « lieux d’accueil du public » et qui mérite bien une amende de 10.000 dollars, les 3.000 dollars restants constituant le pretium doloris pour Jennie McCarythie et Melissa Erwin à qui cette affaire a causé « douleur et souffrance mentales ». Elles avaient quand même pris la précaution d’enregistrer l’entretien téléphonique de moins de trois minutes qui a justifié les poursuites.
Le couple de fermiers voulait bien accueillir la réception, mais ce n’est pas assez
A la sanction pécuniaire s’ajoutent des mesures de rééducation. Les Gifford ont été sommés de faire suivre des cours de « sensibilisation » à l’ensemble de leur personnel et d’afficher très visiblement un poster officiel du DHR détaillant les méfaits de la discrimination et proposant des numéros d’urgence pour prévenir de toute violation de la loi qui interdit de l’exercer en raison de l’âge, de la race, de la croyance, de la couleur, de l’origine nationale, de l’orientation sexuelle, du statut militaire, du sexe, du handicap, du statut de victime de violences domestiques ou du statut marital.
Bref, la dictature du relativisme progresse et s’impose même à domicile chez des chrétiens qui reçoivent – certes à titre commercial – le public chez eux.