Le procès pour incitation au meurtre de manifestants de l’ancien président égyptien Mohammed Morsi, destitué par l’armée en juillet dernier, devait reprendre ce jour au Caire. Il a finalement été ajourné au premier février. Il est difficile de ne pas rire lorsque la raison est invoquée : l’accusé n’aurait pu être amené au Caire « en raison des conditions météorologiques »… Difficile aussi de ne pas sentir la puissance des forces « humanistes » qui jouent au chat et à la souris avec les islamistes, s’en servant au besoin d’hommes de main anti-chrétiens·