Ford, General Motors, et Chrysler qui, après son mariage avec Fiat, sert à la firme italienne de locomotive affichent pour 2013 des résultats très positifs, après des années de crise. A la suite de la crise des subprimes en 2008, l’industrie automobile américaine est descendue en enfer : des modèles médiocres, des ventes en berne, des finances catastrophique. Detroit était une ville sinistrée, et la GM se trouvait mise sous la tutelle de l’Etat fédéral qui y injectait des milliards de dollars. Aujourd’hui la santé est revenue, parce que le secteur automobile a non seulement profité de l’aide de l’Etat, mais que ce dernier l’a laissé libre de se restructurer comme il l’entendait, coupant à la fois dans les unités de production et réseaux de concessionnaires. Leurs homologues européens, français en particulier, se trouvent livrés à la même concurrence mondiale, mais avec des contraintes supplémentaires imposées par Bruxelles et Paris. Et, malgré leur avance technique, ils continuent à frôler le marasme·