Il y a deux jours, le premier ministre grec, Antonis Samaras présentait ses priorités pour les six prochains mois sous la présidence hellénique au Parlement européen. Nigel Faraj, député européen britannique et chef du Parti pour l’Indépendance du Royaume-Uni, l’accuse ni plus ni moins d’être devenu la marionnette de Goldman Sachs.
Il lui reproche d’avoir abandonné la démocratie pour livrer son pays aux mains « des grosses entreprises, des grosses banques et des gros bureaucrates », pour le malheur du peuple grec, et avant lui de bien d’autres.
Il prévoit un tournant, affirmant que les peuples ne veulent pas des Etats-Unis d’Europe, mais bien d’Etats souverains. « Jusqu’à présent, a-t-il affirmé, tout le monde pensait, même ceux qui ne l’approuvait pas, que le développement de l’Union européenne était inévitable », avant de conclure que le « mythe » serait brisé lors des prochaines élections. Nous savons tout cela par cœur, mais cela fait du bien qu’un politique d’un certain niveau le dise.