L’archevêque de Rouen, Mgr Descubes vend des centaines d’objets religieux et des reliques en salle Drouot.
Il assure leur avoir fait subir une « procédure d’exécration » et laisse entendre dans un communiqué aussi sec qu’embarrassé que les reliques en vente ne proviennent pas de son archevêché. On espère que c’est vrai. Le code de droit canon interdit bien sûr la vente de toute relique, qui serait de la simonie.
Le plus pathétique dans ce communiqué est probablement l’assurance donnée par l’évêque qu’il a « naturellement » conservé les « objets de culte expertisés en raison de leur valeur patrimoniale et inscrits au bilan de l’Association diocésaine de Rouen ».
Ce mélange d’attachement à la seule valeur marchande d’objets sacrés et de bureaucratisme de bénitier fait froid dans le dos·