Alors que la présidence de Barack Obama tire à sa fin, son équipe cherche à mettre à profit ses derniers mois à la Maison-Blanche pour faire avancer un dossier qui a toujours été en tête des priorités du président le plus radicalement à gauche que les États-Unis aient connu. Mardi, plus de 300 leaders LGBT du monde des technologies nouvelles ont participé à une réunion au sommet pour parler de l’« inclusion » technologique de leurs semblables. Obama espère bien réaliser quelques actions d’éclat en leur faveur avant de quitter Washington.
C’était la troisième de ce type, la LGBT Tech and Innovation Briefing, accès à la fois sur la pauvreté, la réforme de la justice, les statistiques fédérales sur les lesbiennes, bi, gay, trans et queer, la question des jeunes, de la santé mentale et même l’environnement et le réchauffement climatique. L’objectif est notamment de permettre à ces personnes de participer à l’ensemble des services publics et à l’élaboration législation par le biais de représentants dûment sélectionnés.
La réunion des LGBT « high tech » à la Maison Blanche
La journée a commencé par une présentation du bilan de l’administration Obama. Mais il a été clairement indiqué que des « avancées » obtenues n’étaient pas suffisantes et il appartient donc à l’industrie « high tech » de l’aider à tirer le plus grand profit possible de ces derniers jours au pouvoir.
Aussi cette prise de contact a notamment mis l’accent sur la coopération avec les très grosses entreprises informatiques et technologiques comme Apple, Amazon, Google, Twitter, Facebook et les autres. Les pourparlers doivent notamment préparer une très grande réunion LGBT à Washington, patronnée par les pouvoirs publics, et programmée pour la semaine suivant l’élection présidentielle.
L’un des principaux sujets abordés au cours de la réunion était la collecte de données sur les personnes LGBT afin de mieux promouvoir leurs droits sans les exposer aux dangers du fichage ou de l’exploitation malveillante.
Obama veut promouvoir l’inclusion technologique des LGBT et des « queer »
En attendant, le système des quotas était pleinement en application : les organisateurs avaient prient soin de faire venir plus de 50 % de femmes, plus de 20 % de personnes transgenre, mais aussi des handicapés, des vétérans et autres minorités, pourvu que tous les participants s’identifient comme LGBT et travaillent dans le monde de la technologie de pointe.
Les rapports avec la police étaient également à l’ordre du jour, avec la « Police Data Initiative » qui vise à obtenir de la « communauté tech LGBT » une mobilisation permettant à cette population de se rapprocher de sa police locale en l’accompagnant dans ses actions, en apprenant lui à connaître sa « culture » et en travaillant à rendre accessibles des données actuellement bloquées dans différents systèmes légaux.
Comme toujours dans le système dit antiraciste, on commence par parler d’inclusion et on aboutit à la discrimination positive qui donne davantage de droits à une communauté donnée. En combinant les facteurs du sexe, de la couleur et de l’orientation sexuelle, on arrive à un système compliqué qui a manifestement la faveur de l’administration américaine.